Sujet:
Et l'alimentation ? Choix ? Caractéristiques ? Régulation ?
René Conseil
Utilisateur 1975 message(s)
posté le 05-09-2006 10:33
Pour éviter qu'Yves me dise "Ok, c'est bien de parler des transfos de sortie... mais l'alimentation alors ??"
Alors voila: L'alimentation d'un ampli à tube, la HT et le chauffage.
Quel est le meilleur choix de transformateur ? Surdimensionnement, oui mais de combien ? Peut-on utiliser deux transfos têtes bêches pour générer la HT ? Redressement par tube ? Silicium ? Régulation de la HT ? Temporisation ?
Chauffage alternatif, continu ? Régulation du chauffage ?
Vous goûts, vos choix, vos trucs et astuces... Allez zooouuuu, assouplissez vos articulations et tapotez-nous quelque chose. Tout le monde participe ! Plus on est de fous...
posté le 05-09-2006 12:28
Une petite astuce qui consiste par exemple pour faire monter la HT
progressivement, est d'intercaler dans la ligne HT une ou deux valves
en parallèle, la HT rentre par les plaques et ressort par la cathode !!
Evidement on me dira faut rajouter deux valves + un enroulement 5V
prévu pour!!!
Dans mon projet d'ampli à tubes 813 la tempo sera comme ça avec deux 5R4 !!
posté le 05-09-2006 13:14 C'est vrai... C'est un système utilisé sur l'ampli 300B Dubois d'ailleurs. On redresse avec du silicium et c'est une valve qui sert de "temporisation" pour la haute tension.
De
plus, cela permet de faire un filtrage énergique avant la diode (tube)
et un petit condo placé après la valve formera un pi avec le reste (ça
peut remplacer la self presque.) La valve participe donc activement au
peaufinage du filtrage de la HT.
posté le 05-09-2006 14:55
Par ce système de valve en série c'est la valve qui trinque car elle
prend toute la HT à froid et de plus une HT à vide donc au voltage
maximum. Pour une valve à chauffage lent et indirect ce n'est pas
recommandé. J’ai beaucoup côtoyé les alimentations pro à tubes,
elles étaient toujours coupées par relais en amont des transfos, et de
surcroît régulée pour minimiser la taille des condensateurs et éviter
les selfs. Des 5R4 en parallèle suivis de 6AS7GA en parallèle s’il le
fallait. Conrad.fr vend un circuit temporisé à 10 euros : réf : 195901-55, il faut toutefois l’alimenter en 12V continu 20mA. Mon
credo : des diodes rapides 30ns + petit chimique + régulateur + petit
chimique//100nF. Regardez les Grands comme Audio Research, ils mettent
parfois deux régulateurs en série (sur les préamp), et aucune
self ! Une self impose un gros condo aval, et c’est lui qui
travaille, il se charge et se décharge au rythme des besoins de l’étage
final car la self empêche toute variation de courant, c’est donc le
condo qui doit fournir ces variations. Je ne vous parle pas des
inconvénients des gros condos, de leur prix et de leur vieillissement… Maintenant
je lance encore un autre pavé, toujours à propos des Grands : la
plupart ignore totalement la tempo, à mon avis ils ont raison, elle ne
s’impose que pour les tubes de grande puissance. J’ai osé le
dire… !
Arnaud H.
posté le 05-09-2006 18:17 Arnaud à osé ... "La tempo ne s'impose(rait) que pour les grandes puissances" ... C'est quoi une "grande" puissance ? et à quoi cette "grande" puissance s'adresse-t-elle ? a) Aux "gros" condos d'alim, qui à l'allumage vont "tirer" fort sur les redresseurs (entre autres ...)? b) Aux tubes de l'ampli à qui l'on va appliquer une HT élevée sur la plaque alors que la cathode n'est pas encore chaude ? ... D'ou la question à quoi sert une tempo ? a) A proteger les redresseurs (valves ou semi-conducteurs)? b) A être gentil avec la charge des condos de l'alim ? c) A éviter de faire débiter les tubes de l'ampli à froid ? ... Enfin
dernière idée, les tubes à chauffage direct sont-ils plus ou moins
"sensibles" à l'absence de tempo que ceux à chauffage indirect ?
(valves et tubes d'amplification) Ben voila, je ne sais toujours pas
pourquoi la plupart des JADIS (puissants ou moins puissants) ont une
tempo, et pourquoi d'autres "grands" ne mettent pas cette tempo HT ? En
plus, il y a des sous et de "l'image de marque" en jeu et tout le monde
ne met pas un modèle Conrad à 10 euros, qui doit certainement bien
fonctionner, mais est peut-être trop cheap, pour les
techniciens-mélomanes et autres audiophiles que nous sommes tous un peu
! Que c'est compliqué ... Daniel
posté le 05-09-2006 19:23 Hoho, Yves ... A l'allumage, le relais est ouvert et c'est une R en serie qui ralentit la charge les condos, Après
qq dizaines de secondes (3,5 ou 4 RC serait pas mal), le relais ferme,
mais les condos sont presque chargés, donc c'est plus gentil pour eux. Et la HT est montée progressivement selon la valeur de RC, mais tu sais tout ça ... Daniel
posté le 06-09-2006 19:36 Monsieur Yves, Je n'aime pas trop les CTN en série dans l'alim HT. Je pense qu'un CTN même chaude a une résistance directe bien plus élevée qu'un bon contact de relais. Et c'est correct d'avoir la plus faible resistance serie possible dans l'alim HT, n'est-il pas ? Daniel
posté le 05-09-2006 18:27 Arnaud, il fallait le dire ! A
mon avis, pas de problème jusqu'à 500 ou 600 Volts, et seulement pour
les tubes de puissance où il n'y a pas grand chose (à part le transfo
de sortie, ça y est je l'ai placé ! ) pour limiter les dégats.
Pierre, Ca
n'a pas la gueule d'une 5R4, mais les diodes de damping pour les
balayages TV (EY/PY81,88, 500 etc...) ont une cathode bien isolée du
filament et une faible résistance interne.
posté le 05-09-2006 18:48
Si il n'est pas nécessaire d'utiliser une tempo, car la "HT" n'est pas
assez haute pour abîmer les tubes (ça on peut en reparler, j'ai à
dire), alors on ne peut pas dire non plus que la HT va faire trinquer
la valve dans le système exposé dans mon message et celui de Pierre.
Ou
bien on considère que la HT à froid peut user prématurément les tubes
et on utilise ce système de diode (qui a d'autres avantages,
cités) sachant que évidemment c'est la diode qui prend toute la HT
puisqu'elle protège les tubes de puissance (c'est un choix, on ne met
pas un fusible pour protéger... un fusible.) (Pour faire plaisir à Yves
j'ai cherché une analogie avec une langue de boeuf... mais rien...)
Ou
alors, on considère que la HT n'est pas dangereuse pour les tubes de
puissance... et dans ce cas elle n'est pas dangereuse pour une diode.
D'ailleurs,
qu'y a t'il de dangereux dans le fait d'appliquer une HT sur un tube
froid ? J'attends vos avis et je vous exposerai le mien.
posté le 05-09-2006 20:45 Voici ce que préconise ma religion concernant les transfos d'alimentation:
Utiliser de la tôle 0,6W avec une induction de 1,3 Tesla. Ceci
permet de mettre moins de spires par volts, donc on gagne de la place,
donc on met du fil plus gros, donc la pertes ohmiques sont réduites,
donc ça chauffe moins et ça chute moins en charge ! Ouf.
"Et voilà pourquoi, Madame, votre fille est muette"
Pour
les secondaires destinées à être redréssés, je prend 1,4 fois
l'intensité continue (puisque la tension alternative est 1,4 fois plus
faible, ça me parait cohérent avec la puissance finalement fournie). Si c'est pour un doubleur, 2,8 fois, bien sûr.
Je
ne mets pas d'écran electrostatique, mais je bobine le primaire d'abord
suivi un enroulement de chauffage qui sera " à la masse".
posté le 06-09-2006 12:33
Comprend pas la réponse d'Arnault pour les 5R4 à froid !! Quand vous
avez un ampli en polar auto et un redressement par diode rapide genre
BY255, à l'allumage on applique bien la plupart du temp la HT à froid
sur les tubes puissance non ??
Moult amplis sont montés comme
ça, en polar auto les tubes de puissance débitent peux à peux quand les
filaments chauffent donc pas de problèmes on peux bien appliquer la
haute ternsion à froid !! Par contre en polar fixe ce n'est pas la même
chose !!!
Sinon à ce tarif de la précaution il faut mettre tempo ou des valves partout !! hi !!!
posté le 06-09-2006 12:46
Je n'ai pas parlé de '5R4 à froid' mais de diodes à chauffage indirect
dont les cathodes pourraient souffrir tout autant que celles des tubes
de puissance en cas de débit élevé en période de chauffage. La 5R4 est
à chauffage direct, et presque instantané, ne compter pas sur elle pour
faire tempo.
Arnaud H.
A
froid, il ne se passe rien tant que l'on a pas dépassé une certaine
valeur de HT qui claquerait le tube (amorçage.) De souvenir et juste
pour l'exemple une 6BM8 est prévue pour résister à 2000 volts, ce qui
donne de la marge.
A chaud, pas de problème, le tube est "passant", c'est son fonctionnement normal.
C'est entre les deux que cela se gâte: La période de chauffage. Comme tout le monde le sait, les électrons sont émis par la cathode vers l'anode. Non
chauffée, une cathode ne peut émettre d'électrons. Seul le chauffage
prépare cette dernière à émettre, c'est l'effet thermo-ionique
(découverte d'Edison) ou encore, l'effet Edison. Le chauffage de la
cathode créé une agitation électronique à la surface de celle-ci et
c'est grâce à cette agitation d'électrons (appelé: l'espace de charge)
que la cathode pourra être émissive. Cela est-il suffisant pour que
les électrons foncent droit sur l'anode ? Non, les électrons restent
dans leur espace de charge bloqués par une barrière de potentiel… sauf
si on les attire sur l'anode, rôle de la HT (je passe volontairement le
rôle des différentes grilles lorsqu'il y en a, ce n'est pas le sujet.)
Qui irait utiliser un tube sous-chauffé ? Si un tube est donné pour être chauffé à 6.3v, peut-on l'utiliser en 4v ? 3v ? 5v ? non, bien sur. Sauf
dans certains cas rares (cas ou le débit anodique est contrôlé en
fonction de la tension de chauffage), jamais un tube ne doit être sous
chauffé sous peine de voir sa cathode s'épuiser prématurément. Tous les
constructeurs de tubes donnent une marge de fonctionnement 6.0 à 6.6
pour 6.3, par exemple.
Que se passe t'il si la cathode
n'est pas assez chaude (ce que l'on rencontre à chaque fois que l'on
met en marche un amplificateur pendant environ 30 secondes pour des
tubes à chauffage indirect) Tout simplement, l'agitation
électronique n'étant pas optimale (peu ou pas d'espace de charge), des
électrons se trouvent "arrachés" à la cathode en abîmant celle-ci: Cela
peut aussi provoquer une pollution des grilles par émission secondaire…
bref, un tout un tas d'horreur-malheurs que l'on cherche normalement à
éviter
En toute logique, la période de chauffage ne devrait jamais être une période d'utilisation. Pour éviter cela, une seule solution: Temporisation de la HT.
Mais….
On peut aussi ne rien faire. Toutes les périodes de chauffage cumulées
représentent finalement très peu de temps dans la relativement longue
vie d'un tube. Si le fonctionnement n'est pas optimal pendant ce
temps, ce n'est pas très grave et n'aura certainement pas beaucoup
d'incidence sur la durée de vie du tube.
Arnaud l'a noté…
peu de marques d'amplis / préamplis utilisent une temporisation. C'est
vrai, mais d'un autre coté, pourquoi ces marques chercheraient-elles à
nous faire faire des économies de retubage ?
Exemple de
temporisation: Sur les oscillos Tektronix à tubes type 545, 555 et
d'autres, la HT (pas la THT…) est temporisée par des relais thermiques
(j'en ai 2 ou 3 exemplaires.) Rien ne justifie cette temporisation dans
le montage… sauf si elle a été implantée pour allonger la durée de vie
des tubes.
Exemple de préconisation: (Extrait du Site Eimac) It should be noted that because a reduction in heater voltage to an
optimum value will increase the life of a tube, an even greater
reduction is not likely to prove worthwhile because chemical
degradation may begin to occur, sometimes referred to as "poisoning" of
the cathode. This is when the temperature of the cathode is too low to
prevent the rate of absorption of gas into the cathode and emission is
reduced to the point that sparking may occur, causing irreversible
damage to the cathode. Under these conditions the cathode may induce a
localised arc and the resultant gas may ionise and precipitate a
plate-to-cathode arc. Arc protection is discussed further in sec.
3.9.1. Figure 18 is representative of an oxide cathode.
Pour
ceux qui sont sentimentaux et qui parlent à l'oreille des tubes,
temporisez votre HT. Les solutions décrites par Daniel et Arnaud sont
très bonnes (résistance série dans la HT shuntée par tempo à relais),
la solution de Pierre marche aussi: Une valve (à chauffage indirect)
sert de tempo, c'est la valve qui trinque à la place des tubes de
puissance… mais puisqu'on l'a installée là pour ça, pas de problème. Ce
dernier type de montage est bien pratique lorsque l'on veut donner un
look ancien ou que l'on restaure un appareil ancien (on garde la valve
mais on redresse par silicium.) De plus, dans le cas de Pierre, la
temporisation est obligatoire (polarisation fixe.) Il veut être certain
que la tension de polar arrive avant la HT.
posté le 06-09-2006 18:57
Je parlais plus haut de tubes très puissants (émissions), pour ceux-là
les constructeurs sont très à cheval sur la précision de la tension de
chauffage, c’est dire que la fragilité de la cathode est
proportionnelle au courant, mais qui en doutait ? René nous l’a si
bien expliqué. L’arrachage de la cathode par la tension d’anode
n’est certainement pas un phénomène linéaire. Il serait d’ailleurs
intéressant de retrouver l’exposant de V dans Force=f(V) pour
éventuellement montrer qu’à des tensions ‘domestiques’ le phénomène est
négligeable. Il y a là dessous un seuil mécanique et des
calculs de probabilités liés à l'agitation thermique. On a le pendant
avec l'évaporation des liquides sans qu'ils soient à la température
d'ébullition.
Arnaud H.
Tu dis, cathode froide, pas de PB. Cathode chaude non plus. Les ennuis ne se produisent que cathode tiède ( ce qui devait être inventé ! )
Par ailleurs, tu dis: <<De
plus, dans le cas de Pierre, la temporisation est obligatoire
(polarisation fixe.) Il veut être certain que la tension de polar
arrive avant la HT. >>
Il me semble que la polar s'établit instantanément, on est dans le cas cathode froide ? Pendant qu'elle tiédit, la grille, qui est déjà négative, devrait empécher l'anode de trop lui tirer dessus. Donc, la polar fixe serait favorable ! !
Mais,
elle est souvent appliquée à travers une résistance élevée, et par
ailleurs, il existe un condo de liaison, déchargé à la mise sous
tension, dont l'autre extrémité est pratiquement au + HT (tant que la
cathode du driver n'est pas chaude). Les grilles ont donc toutes les
chances de devinir positive pendant que le condo de liaison se charge à
travers les résistances de grilles des finales et les résistances
d'anodes du driver. "Un certain temps" ! Cette dernière remarque vaut quel que soit le type de polar, fixe ou auto !
Yves Monmagnon a écrit: > Les ennuis ne se produisent que cathode tiède ( ce qui devait être inventé ! )
Je n'ai pas employé le terme de cathode tiède, mais bon... Penses-tu
que la cathode d'un tube passe de l'état froid à celui de prêt à
émettre, tellement rapidement que l'on pourrait dire c'est 0 et 1 et il
n'y a pas d'états intermédiaires ? Non. Il faut bien un temps pour
qu'elle chauffe, il faut un temps pour que l'effet thermo-ionique
se crée et que l'on puisse y puiser des électrons et un autre
temps pour qu'il se stabilise (ce dernier étant plus long.) Durant
le premier laps de temps... il n'est pas fameux de demander
à la cathode une émission électronique soutenue.
Pour
les petits tubes que nous utilisons, cela ne va pas bien loin et nous
pouvons nous passer de tempo (par contre, une tempo peut être utile
pour d'autres choses: Charge en douceur des condos, protection d'une
diode... etc.) Pour des gros tubes d'émission, c'est autre chose.
L'extrait de doc Eimac mis dans le message précédant traitait de tubes
assez puissants.
Maintenant, ce qui se passe dans les gros
tubes, se passe dans les petits... mais à quelle échelle ? Arnaud dit
qu'elle n'est pas linéaire, c'est très certainement vrai. Il
faudrait construire un banc test avec deux tubes et mises sous tension
répétitives, débit anodique maxi. L'un des tubes avec une tempo sur la
HT, l'autre non et laisser tourner cela plusieurs mois. Peut-être cela
nous donnerait quelques indications.
> Par ailleurs, tu dis: >
<<De plus, dans le cas de Pierre, la temporisation est
obligatoire (polarisation fixe.) Il veut être certain que la tension de
polar arrive avant la HT. etc...
Tu
as certainement raison au niveau du timing. Mais Pierre ne veut pas
prendre de risque avec la polar fixe. Il préfère mettre une tempo, je
trouve aussi que c'est une bonne sécurité. Ceci dit, il a intérêt à
utiliser autre chose qu'une diode à chauffage direct qui doit avoir un
temps de warm-up de 3 ou 4 secondes. C'est pour cela que je lui préconisais la 6D22S. @+
Je
venais juste d'inventer la cathode tiède (après avoir plus d'une fois
réinventé l'eau tiède) pour parler de l'état intermédiaire entre froid
et chaud J'espère que l'histoire retiendra mon nom pour ça
Je
peux m'occuper du banc de test que tu suggères, mais pour que ce soit
significatif, il faudrait tester un "vaste échantillon" de tubes. Donc, envoyez moi vos 845, 300B, 6550, KT88 et KT66 afin que je puisse lancer un "burn in test" à grande échelle. En retour, dans quelques mois, je publierais un rapport indiquant à combien de mises sous tension eles auront résisté
posté le 07-09-2006 10:42 Bonjour Yves,
n'oublie pas que le dernier qui a été accusé de tiédeur, a eu la tête
tranchée en place publique ! Alors, hein ! Fais gaffe à toi !
posté le 03-10-2006 12:30 Bonjour à tous Ayant
choisi de temporiser l'alim de mon PP de 6V6 et de charger les condos
en douceur à travers une résistance, j'ai un petit souci :
j'ai
monté l'alim et oublié d'installer la dite resistance de charge des
condos; j'utilise un redressement classique avec deux diodes + condos +
self...mon problème est que je n'ai pas envie de tout demonter pour
mettre cette resistance et je me demandais si je ne pourrais pas la
mettre sur le retour par le point milieu du transfo au lieu de la
mettre juste après les diodes de redressement ? est-ce que l'effet de
charge en douceur sera le même si on place la résistance sur le retour
par la masse que par le + avant condos ?
posté le 03-10-2006 15:02 Bonjour Frank, Question : insérer une résistance en permanence ou juste le temps d'une charge lente ? Mathématiquement
la résistance peut s'insérer n'importe où, sa valeur ohmique s'ajoute à
celle du secondaire en activité. En l'insérant entre la masse et le
point milieu du transfo ce dernier flottera un peu et deviendra plus
sensible aux parasites secteur. Raccorde de toute façon
l'écran du transfo à la masse (s'il existe).
Arnaud H.
posté le 03-10-2006 18:21 Pas de problèmes Frank ! Comme
il n'y a aucun tirage aval ce sera parfait. Sinon il se
produirait juste un échelon complémentaire positif en sortie
d'alimentation au moment de la fermeture du relais (si ça débite, le
point milieu du transfo est rendu négatif par le tirage à travers la
résistance ; mais là, comme tu ne tires pas, une fois les capas
chargées, le point milieu est revenu à zéro volt avant la
fermeture du relais)
Arnaud H.
posté le 03-10-2006 19:07 Bonjour Franck de Daniel J'ai
lu dans ton texte que la resistance série ne servirait que quelques
minutes, avant d'être shuntée par un relais. Quelques minutes me
paraissent beaucoup, ou alors tu as "d'héééénaurmes" capas de filtrage
... Et c'est rarement utile, voire souhaitable ... En pratique, environ 45 à 60 secondes avant l'action du relais semblent une durée suffisante. Mais cela n'engage que moi.... Na ! Quoique ... ! On considère que la charge d'un condo est quasi complète pour 5 fois la valeur de R x C Bye - Daniel
posté le 05-10-2006 21:13
Salut tout le monde, je me présente , Joseph de mon prénom, j'ai été
alerté par un gars du forum projetg5 qui m'a informé de ce sujet. Je
suis devenu par expérience le monsieur ALIMENTATIONS de part ma
profession et j'ai quelques remarques à vous faire, si vous me le
permettez: 1- En tubey, la résistance de charge je la pose rarement
sur la partie continue de l'alimentation. Que le redressement se fasse
en silicium ou par tube , je place non pas 1 mais 2 résistances série
sur les lignes alternatives avant le redressement. Ceci pour diverses raisons: -
il est préférable de couper de l'alternatif que du continu pour éviter
le charbonnage des contacts de relais ou de switchs à ces niveaux de
tensions - l'alternatif permet un soufflage de l'arc d'extra rupture par son passage au point zéro de l'alternance -
A partir de 300Vdc il est rare de trouver dans le commerce des produits
assurant un parfait contact excépté des commutateurs à rupture brusque
2-
Je préconise un filtrage L/C systématiquement après le redressement car
le fait de d'utiliser une capa de tête n'est pour moi qu'une hérésie.
Ceci permet d'utiliser qu'un coef de 1.5 pour le calcul de la puissance
de l'enroulement HT contre coef 3 à 4 dès l'instant où il y a une capa
de tête. Petite précision: c'est dans le cas, pour éviter le humm, on
part sur l'hypothèse où celui ci est fortement engendré par la
saturation magnétique du transfo, lorsque celui ci à une valeur
nominale inférieur aux pics max des appels de courant de la capa de
tête. 3 - Je proscris l'utilisation d'un secondaire à point milieu
lorsqu'on utilise un redressement à diodes. Cela permet d'économiser
50% de la puissance à l'enroulement HT pour des résultats strictements
identiques. Comme un transfo se paye au VA, ça permet d'acquérir une
bonne self.
4- Il n'est pas rare d'obtenir des taux d'ondulations inférieurs à 1% juste avec une self et une capa, meme pour un SE KT88
Voilà
pour la petite histoire, je reste à votre disposition s'il faille
developper dans le détail, mais pour le filtrage, placez vos cellules
R/C après un module L/C de tête, vous y serez plus que gagnant
EDIT Arnault se trompe dans son analyse, à qualité égale de filtrage , la capa est bien plus petite en L/C qu'en R/C ou C/R/C: Un
petit truc simple à retenir: la self qui elle stocke de l'énergie,
lisse le courant et la capa lisse la tension, sauf que le self fournit
de l'énergie à la capa lorsque le redresseur est bloqué, soit 96% du
temps en temps normal sans self. Si vous avez un exemple concret, il
serait bien plus didactique que je vous fasse une démo par l'exemple
que de longues théories. Une spec d'alim et je vous donne les avantages
du filtrage L/C et C/R/C et ses implications sur le transfo, de cette
façon on remonte la chaine et ça vous permettra de mieux appréhender ce
qu'est une alimentation tubey, puisque de tout temps, elle a été le
parent pauvre des montages.
posté le 05-10-2006 23:24 Bonjour Joseph, et bienvenue ici.
A mon tour de poser une question: Tubey ? c'est quoi ?
Pour
la coupure d'un circuit en charge, tu as raison, si on a le choix c'est
mieux de couper de l'alternatif... on apprend cela en électrotechnique,
j'en ai quelques souvenirs. Le mieux, c'est de ne pas couper en
charge, car même sur de l'alternatif j'ai vu pas mal de relais, en
milieu industriel, qui ne tenaient pas le choc.
Sur les amplis à tubes, certains mettent cette "temporisation" directement avant le transfo d'alim, sur le 230V ~ C'est
un peu différent et cela implique un petit montage spécial, mais cela
fonctionne aussi. Pourquoi pas, les solutions sont multiples.
Mais,
pour en revenir à ce contact de relais... en l'occurrence, il ne s'agit
pas là de couper, mais de shunter une résistance. C'est un moindre
travail et arc il n'y aura pas (ou peu) à l'ouverture puisque la
résistance restera insérée en série dans le circuit. Me trompre-je ?
Pour l'avoir réalisé sur une alim de loftin & white 700V, je n'ai jamais eu de pb de charbonnage de contact. Dans un souci de longévité du contact, on peut aussi disposer en // dessus un condo, qui évitera l'éventuel petit arc.
Pour
le filtrage LC, oui bien sur, dans le cas ou le transfo d'alim est
saturé par le travail que lui demande la charge et décharge du
premier condo... mais dans le cas ou on a pris cela en compte dès le
départ et que le transfo est conçu pour, on y gagne à faire du CLC. 1%
d'ondulation, on peut s'en contenter... c'est un choix. Pour ma part,
je vais bien au-delà, pour une alim de 300V je ne désire pas plus de
quelques millivolts d'ondulations résiduelles. Ca peut paraître
trop, mais quand on fait un ampli à tube que l'on veut Hi-End... on ne
donne pas toujours dans l'économie des moyens mis en oeuvre.
posté le 06-10-2006 00:17 Merci rené de ton accueil Tubey est le nom générique que nous lampistes guitare utilisons pour tout ce qui concerne l'ampli à tube. Il
est vrai qu'il y a une certaine focalisation sur le circuit tempo, un
simple double inverseur ou inter de relais nous suffit car pendant les
périodes de pauses, seuls une HT diminuée et le chauffage sont en
fonction. Une tempo en amont du transfo??? Autant ne rien mettre, ce
que nous nommons le stand by est une mise au repos de la HT pour ne
laisser fonctionner que le chauffage, afin que l'ampli soit
opérationnel. Pour couper du continu avec un relais, ce n'est pas
une mise en parallèle mais une mise en série des contacts qu'il faut
faire. C'est ce qui se pratique en industrie lorsqu'il y a de la charge
à commuter et que Telemecanique n'a pas de produit ad'hoc.(pour du
250Vdc/30kVA) mais pour de plus petites puissances aussi.En alternatif
si le relais claque, c'est qu'il n'a pas été suffisamment été étudié en
fonction de la courbe pour laquelle il a été utilisé. Pour le coup
du contact en parallele avec la résistance, on reste toujours en
continu, la résistance encaisse au moins 70% de la valeur de tension
totale, et si l'on regarde les specs des relais standards, rares et
chers sont ceux qui dépassent 400Vdc en tensions de services. Ils
finiront tot au tard par charbonner et créer une résistance parasite
lors de la fermeture du contact. Leurs caractéristiques en alternatif
sont plus appropriées car d'une part la tension est forcément
inférieures , d'autant plus qu'en mettant 2 résistances, on ne commute
que 35% de la tension alternative (70% au total). Il faut recaler le
débat aussi, en tubey guitare le nombre de manoeuvre est beaucoup plus
important qu'en hifi, la fréquence d'utilisation , le transport , la
sollicitation est bien plus importante que l'ampli de salon. Donc c'est
à titre de retour d'expérience que je voulais soulever ce détail. Pour
le comparatif financier entre L/C et C/L/C n'est peut etre pas aussi
évident: pour exemple pour un PP de KT88 où il me faut 560VDC /140 mA,
j'ai le choisx entre : Une HT 500V /500mA pour le cas d'un C/L/C et
620V/220mA en L/C. Dans le premier cas je vais devoir avoir besoin de :
500*0.5 = 250VA, de l'autre 620 * 0.22 = 136VA , je passe d'une config,
toutes tensions confondues d'une carcasse de 150VA à une carcasse de
300VA. J'opterai pour une version optimisée. Je précisais tout à
l'heure qu'avec un filtrage de premier ordre on pouvait etre inférieur
à 1% de taux d'ondulation soit 2 composants : une self et une capa. Il
suffit soit d'une cellule R/C additionnelle ou carrément une seconde
cellule L/C pour chercher le mV d'ondulation, même à 600V.
Le L/C a un autre avantage aussi avec les lampes rectifieuses: - on a pas besoin de rajouter les résistances de protection d'anode obligatoires avec une capa de tete - Le champ d'utiliation est optimum - On obtient une meilleure régulation en tension en fonction du swing de courant Messieurs, analysez bien vos datas sheets, les résistances d'anodes sont impératives et personne ne les met, pauvres anodes. Que du bonheur pour les perfectionnistes de la classe AB. Bon
il est vrai que l'on arrive à tirer des bénéfices sonores de toutes ces
tares, je parle en guitare, mais qu'il faille aussi les limiter car à
l'autre extreme, on arrive à faire disparaitre des notes en jouant
quand le sag (effet de compression lorsque la tension d'alim a des
variations importantes) est lui trop important
Pour
en revenir à la tempo, Joseph, ce que nous appelons tempo pour nos
petits amplis ne sert qu'à la mise sous tension pour limiter le courant
appel des condos et éventuellement pour éviter d'appliquer une HT sur
un tube froid. Ce n'est pas un standby, mais une temporisation automatique sans commande externe. Son rôle est donc moindre que dans un ampli tubey et le contact de relais à une longue vie assurée.
Bien
sur, si l'on transforme ce type de tempo en standby, il faut prévoir le
coup de la coupure plus ou moins répétitive et des contraintes
associées, je suis bien d'accord avec toi.
Pour nos petites tempos de mise en route... il n'y a pas trop lieu de s'enquiquiner avec ça, c'est mon avis. Ceci
dit, ton histoire de couper l'alternatif est intéressante et je me
demande effectivement pourquoi on ne la rencontre pas plus dans les
schémas... il faut dire aussi qu'en HiFi, on utilise rarement une tempo
finalement.
Je ne nie pas l'avantage du filtrage
LC que tu décris. Simplement lorsque l'on réalise un ampli à tube, la
plupart du temps, on commence avec ce que l'on a sous la main. On est
bien content de trouver le transfo de récup qui nous servira pour la
HT, même s'il est un peu juste en tension (c'est ce qui arrive le plus
souvent.) et dans ce cas, bienvenue au filtrage CLC qui nous donnera le
maximum de HT disponible en sortie d'alim. Personne ne se soucie de
la saturation provoquée par le 1er condo de filtrage... parce que c'est
encore trop méconnu. Je ne dis pas que c'est bien... Comme souvent on utilise des transfos qui sont sur-dimensionnés en puissance... ça passe comme ça.
Si
on utilise que du LC, il faut calculer bien son coup dès le
départ et prévoir aussi la chute de tension et / ou la place s'il
on rajoute ensuite des cellules LC ou RC pour obtenir un meilleur
filtrage.
Comme tu le notes dans ton exemple, en LC il
faut déjà partir avec une sortie transfo ~ plus haute. Pour un même
taux d'ondulation finale, il faudra donc prévoir, selon la HT désirée,
un transfo d'alim qui sort 100 à 200V de plus, ce n'est pas anodin...
car on ne trouve pas toujours ce que l'on veut au niveau transfo. On
pourrait aussi dire que l'éconnomie faite au niveau du transfo lorsque
on utilise un filtrage LC, sert à acheter une deuxième self pour la
deuxième cellule LC qui permettra d'obtenir la même qualité de filtrage
qu'en CLC. Pour des amplis stéréo qui sont limités en taille et en
poids... le "gain" du montage LC ne semble pas toujours évident.
Si
aujourd'hui on trouve plus de CLC que de LC, c'est aussi pour toutes
ces raisons. Et puis, les bobineurs sont contents de vendre des VA
posté le 06-10-2006 09:22 Bonjour, Tu
as dû mal lire Joseph, j’ai simplement écrit que les alimentations pro
que j’ai connues (je dépannais des radars) étaient régulées par soucis
de poids et d’efficacité. Sinon il est connu qu’un LC est plus efficace
qu’un RC.
Arnaud H.
posté le 06-10-2006 15:37
Bonjour, et bien je vous invite à exploiter un logiciel gratuit chez
duncanamps.com (je ne sais pas encore joindre une url) qui s'appelle
PSUDII Power Supply Unit Designer qui permet de lever le voile sur
cette inconnue que l'on appelle l'alim. Il faut maitriser les
paramètres de capa et de transfo, mais il est simple d'utilisation. Pour
les transfos et selfs, je les fais tout simplement faire sur mesure
chez Magnetic à Toulouse puisque je suis de la région.Economiquement,
je ne les paye pas plus chers que du standard bon marché. 100 à 200V de HT de plus me parait bien trop élevé, avec un tube rectifieur il y a une regle d'approche: - En C/L/C : Uac = Udc - 50V -
En L/C : Uac = Udc + 50V, caractéristiques nominales bien sur.Il suffit
de se reporter aux courbes des data sheets des rectifieuses, qui malgré
le temps passé, restent fidèles à la réalité. Je me rends compte que
même en Hifi, les habitudes sont passées en règle de l'art, même si
celles ci deviennent discutables. On a tendance à se dire que si ça a
été toujours fait comme ça, et bien ne changeons rien. Votre tempo de
démarrage n'est tout bonnement qu'un stand by asservi au seul bouton
Marche/Arret de vos amplis, qu'elle y soit ou pas ça marche de la meme
façon. Oui c'est vrai, mais si elle y est, ça marchera plus
longtemps, ça évitera le pourrissement des anodes de façon prématurée,
mieux encore si c'est à 2 niveaux de HT par des resistances chutrices,
et dans ce cas , sachons choisir le meilleur endroit pour les
positionner.... là est le débat.
Je rassure tout le monde encore
une fois , tout ce qui a été cité fonctionne, je ne traite que
l'optimisation et le perfectionnisme et ce, en cassant un peu les idées
reçues ou les mauvaises habitudes.Ma déformation professionnelle me
titille un peu quand on fait le bilan énergétique d'un ampli à lampes
et que l'on analyse le rendement.
Mes investigations actuelles
sont de vérifier la répercution du humm (50Hz) dans l'audio par les
phénomènes de saturation magnétique du transfo d'alim. Oui, bien souvent on essaye de corriger les effets sans pouvoir pour autant en déterminer la cause. J'ai
du humm, et bien faut filtrer plus, je filtre comme il faut mais peu de
résultat et des fois , plus je filtre et plus j'en ai..... Ca a
débuté sur un petit SE EL84 avec une ronflette carnassière, et à bout
de mes investigations je décide de l'alimenter à partir des batteries
de la plateforme d'essais au boulot (342V/250Ah) et il fallait que ça
dise pourquoi, et là...merveille ! Là je redémonte, et place une
résistance de 0.1 Ohm 1% en série avec les diodes du pont pour
visualiser le courant à l'oscillo, la capa de tete était de 47µF, le
courant consommé en continu de 42 mA mais les pics dans les diodes
atteignaient 162 mA. Le transfo n'en débitait que 70 mA nominaux.
Changement de transfo, et là sans mettre le chauffage en continu, sans
changer le cablage, juste en me disant que le courant max des pics doit
etre inférieur au courant nominal du transfo, le problème a été résolu.
Mais 15% de rendement... Etant têtu de nature, j'ai poursuivi mes
investigations et en suis arrivé à la conclusion que vous connaissez
tous, plus jamais de capa de tete, et que maintenant, avec une HT un
peu plus haute, mon SE EL84 fonctionne avec un transfo débitant max 70
mA.
posté le 06-10-2006 17:44
Dans le montage ‘self en tête’ il y a toujours une diode qui débite,
c’est obligé, c’est la self qui impose un courant constant. C’est donc
exact que le transfo y est sollicité en permanence, il peut donc être
plus petit. Il faut toutefois prévoir plus de tension efficace (+40%)
car la tension à l’entrée de la self chahute beaucoup (sinusoïde
redressée) ; ces variations de tension ne doivent pas traverser la
self par effet capacitif, elles ont un spectre élargi vers les aigus,
il faut donc que le self soit de bonne qualité. Je prêche pour une
petite capa en tête si self en tête. Nos pères aimaient beaucoup les selfs en tête, on a peut-être oublié un peu trop vite les vertus de ce montage. Bienvenue sur ce forum Joseph !
Arnaud H.
posté le 06-10-2006 18:06 Merci de ton acceuil Arnaud,
Premièrement comment vous collez des images pour illustrer mes propos?
En
fait en capa de tete le transfo délivre un courant pulsé, durant 4 à 6
ms mais dont le pic est important, c'est le temps qu'il reste à la
diode pour charger la capa et fourmir le montage, puisq'ensuite la ddp
du montage est plus importante à la cathode qu'à l'anode. En self de
tete, et j'ai une formule d'abaque qui permet d'en approcher la valeur,
la forme du courant dans le transfo est sinusoidale mais entre deux
valeurs continue: Exemple, je traitais le cas d'un PP KT88: En
C/R/C le train d'impulsions du courant dans le transfo est de l'ordre
de 650 mA de souvenir pour des largeurs d'impulsions de 4 ms En L/C ce courant est de forme sinusoidale variant entre 110 et 220 mA. Le courant utilisé est de 140 mA en continu Le taux d'ondulation est bien meilleur en L/C qu'en C/L/C En
valeur moyenne théorique, les 2 courants sont quasi identiques, c'est
la façon de les obtenir et la répercution au niveau du transfo qui
change. Le secondaire est lui calculé avec une section de fil
déterminé pour magnétiser la carcasse de façon optimale aux valeurs
nominales. Les pains de courants trés brefs mais permanents entrainent quoi? - un échauffement du bobinage secondaire - une saturation magnétique qui doit s'exprimer et son seul moyen sera le rayonnement - une augmentation des pertes fer et conséquence, un transfo qui chauffe un peu anormalement et un asséchement des vernis et vieillessement prématuré.
Dommage qu'il ne soit pas permis de vous coller quelques courbes, ce serait bien plus didactique
posté le 06-10-2006 18:33 on peut ajouter les JPG de taille modérée (<100Ko) dans le bas de la fenêtre, ou donner des liens vers des sites. Si un JPG est refusé, c'est qu'il est trop gros.
Arnaud H.
posté le 06-10-2006 18:27 Le premier groupe de graphes montre le filtrage CLC. Pour
un tirage identique (même courant et même tension aval), le second
groupe de graphes correspond au filtrage ‘self en tête’. On voit bien
qu’ici le transfo débite en permanence, mais avec un courant plus
faible, mais que le spectre en amont de la self est enrichi. Ces simules sont volontairement simplifiées, le transfo y est remplacé par une simple source alternative.
Arnaud H.
posté le 06-10-2006 18:46
Souvenez-vous, les anciens du moins, les grosses valves à gaz
travaillaient toujours self en tête, en douceur et en économisant la
ferraille !
Arnaud H.
C'est
vrai Arnaud... mais à l'époque on se moquait un peu de l'ondulation
résiduelle. Si on ne s'en moquait pas, il était très courant aussi
d'ajouter un deuxième LC à la suite du premier pour obtenir un filtrage
digne de ce nom. Aujourd'hui mettre deux selfs consécutives dans un
ampli mono, plutôt que d'utiliser une capa en tête... si c'est pour
faire un cas d'école, pourquoi pas, sinon, je vois pas trop.
Les diodes à gaz supportaient très mal le filtrage capa en tête, ceci explique cela (c'était plutôt une contrainte en fait.)
Le filtrage CLC a été une avancée dans ce sens... si on a une diode qui le supporte et un transfo dimensionné pour. Avec des diodes silicium pourquoi s'en priver La
simulation (et la pratique) le prouve, il suffit de comparer
l'ondulation résiduelle après un filtre LC et apès un filtre CLC...
sans parler de la valeur RMS de la tension redressée qui est un facteur
aussi en faveur du CLC. Pour avoir un même niveau de filtrage et une
même tension redressée, il faut ajouter une cellule (LC ou RC) au
filtre LC par rapport au CLC. De plus, en reprenant l'exemple de
Joseph (500V~ 500ma), il faut ajouter 200V au primaire du transfo pour
obtenir la même tension redressée après un simple LC (comparé au
CLC.)
Qui est le plus rentable des deux... je ne sais pas trop, mais ça se vaut à mon avis.
posté le 06-10-2006 19:58
N'oubliez pas que meme les lampes rectifieuses supportent trés mal les
pics de courant. La fenêtre d'utilisation est réduite dans ce cas. C'est pour cela qu'ils imposent les résistances de protection d'anode dans les datas sheets.
posté le 06-10-2006 19:16 Premier constat: comme toute symphonie, faut trouver le bon accord ton couple L/C demande à etre optimisé Voilà le cas d'une alim D'un SE 6L6 pour guitare (excusez ça va prendre du temps, je suis obligé de morceler) Vous aurez le montage ici : http://goofaman.free.fr/papa/agora/se6l6.JPG
Je
ne me suis pas attardé sur les valeurs de capas car là j'ai fait à
l'arrache, ce qui explique la différence de taux d'ondulation. J'aurais
dû mettre 2 fois 47µ
Bon tout ça pour étayer ce que je disais
précedemment, on a des courants moyens identiques mais il ne faut pas
oublier qu'un transfo de tension n'est pas conçu pour travailler en
impulsionnel, donc soit on taille sa puissance afin de répondre à ce
mode de fonctionnement, soit on y adjoint le filtrage adaquat. Le
C/L/C est pour moi une hérésie, meme avec une faible valeur de capa de
tete, c'est comme si l'on pissait dans un violon, car la technologie de
capa n'assure pas la valeur de courant ondulé si sa valeur est trop
faible. (cf data des capas Iond) PSUD II gere les valeurs résistives
des enroulements de secondaire pour calculer la régulation du transfo
ainsi que les esr des capas. C'est un outil simple et trés puissant. Pour en revenir à l'exemple rapide calcul de puissances necessaires: L/C: 325V x 0.19 A = 62 VA C/R/C : 280V x 0.55A = 154 VA et ceci avec un secondaire simple: DOUBLEZ
CES VALEURS EN POINT MILIEU ! Les extremes donnent donc 62VA en L/C
redressement à diodes et 308VA en point milieu en redressement diode
également et ce : POUR LE MEME RESULTAT Je preche pour ma paroisse
mais compte tenu du prix du kilo de tole et de cuivre, je préfère
rajouter une self et optimiser mon rendement car 290 x 0.13 = 38 VA en continu soit 61% de rendement pour le meilleur montage et 12% pour l'autre
Ceci n'est que mon point de vue, mais je devais vous le partager
posté le 06-10-2006 21:21 Bonsoir et salut à Joseph.
Ca c'est un beau fil !
Instructif
et tout .... , ça ne m'empèche pas de filtrer le plus souvent en CRC,
mais seulement avec des diodes silicium et le transfo "ad hoc".
Dans
le cas des valves à gaz (BOOOOM) peut être ne fallait il pas que le
courant tombe à 0 trop longtemps sous perdre de perdre l'ionisation ? D'où la self en tête impérative.
Sinon,
oui, deux selfs: SWINGING en tête (sorte de régulateur à fer saturé !!
) et SMOOTHING ensuite. Incontournable pour les grosse bêtes en AB2 !
Duncan Munro (PSUDII) dit que dans le cas d'une self en tête il la considère comme "swinging".
posté le 06-10-2006 21:36 J'en disconviens pas Yves.
On
est tous animés par la meme passion, la mise en commun de nos
observations donne toute la richesse aux forums dédiés, et c'est ce qui
donne l'interet au DIY.
Je suis cette voie par pure conviction
technique, et ne manquerais pas de vous faire part de mes nouvelles
observations. Surtout si j'ai commis une erreur de synthése.
posté le 07-10-2006 10:58
Que ce soit des valves à gaz ou des rectifieuses, il y a ionisation et
également pointes d'intensité destructives. Prenez n'importe quel data
de rectifieuse et appliquez la reflexion de la forme du signal en
alternatif. Vous comprendrez pourquoi il faille ajouter des
résistances de protection d'anode en capa de tete en tenant compte de
la résistivité du secondaire du transfo. Ca nuit à la charge de
cette capa et c'est un artifice pour pallier à ce désagrément. Un
emplatre sur une jambe de bois en somme. Mais la plus usitée. Je
suis plus pour la perrenité dans la douceur, le transfo que je peux
réduire au moins de 40% en puissance, la capa qui sera moins sollicitée
puisqu'alimentée en permanence, pas de redondance de saturation
magnétique, un transfo qui chauffe normalement, c'est un bon départ une
excellente alimentation. Le paradoxe est que vous etes pret à
dépenser des fortunes sur tel et tel type de composant, mais ne vouliez
pas faire d'efforts sur l'alimentation qui reste le parent pauvre.
Alors que la plus value, est une quantité négligeable. Messieurs je
vous laisse sur cette reflexion et je suis disposé à répondre à toutes
vos questions, voire l'étude d'un projet que je mettrais en ligne afin
de vous donnez la méthodologie.
Joseph,
nous sommes tous des passionnés et je peux t'assurer que nous regardons
aussi le contenu de notre porte-monnaie avant d'acheter quoi que ce
soit.
Pour ma part, je n'utilise pas trop de composants
"audiophiles", je cherche toujours des solutions alternatives. Je ne
dépense pas de fortune dans tout cela... mon budget DIY -
HiFi s'auto équilibre par achats / ventes.
Tu défends
ton clocher qui est le rendement de l'alimentation. Tu as raison sur ce
point, le LC simple permet au bloc alim d'avoir un meilleur rendement
et aussi un coût de réalisation moindre (mais sans obtenir un filtrage
aussi efficace qu'un CLC bien conçu.)
J'utilise aussi PSU
Designer II. J'utilisais la version 1 au début et la bêta que Ducan
m'avait envoyé en test (en 97 je crois.) C'est un bon petit logiciel...
mais peut être pas aussi bien que le simulateur d'Arnaud qui arrive à
des résultats plus réalistes. Ceux qui utilisent Pspice sont bien lotis aussi... mais c'est moins simple d'emploi.
Pour
moi, il n'y a pas de polémique entre le CRC - CLC - LC. Chacun a
inconvénients et avantages. Ils doivent être utilisés selon le cas
particulier où l'un s'adaptera mieux à ce que l'on veut faire.
Pour
faire une comparaison complète et objective de ces trois filtrages
(comme sur ton 6V6 guitare) il faudrait aussi montrer l'ondulation
résiduelle de chaque montage... car, ne l'oublions pas, le but
premier de ce filtre est d'obtenir la meilleure tension continue
possible.
Un ampli à tube a un très mauvais rendement,
particulièrement l'ampli à tube triode. Il est pourtant apprécié de
tous. Ceci pour expliquer que ceux qui font des amplis Hi-Fi ne sont
pas dans une recherche de rendement du tout, simplement de qualité (et
encore là, chacun ses choix.)
Les valves redresseuses sont
très peu performantes pour nos amplis. Je crois que nous utilisons tous
des diodes silicium rapides... et tant pis si cela fait moins puriste.
Cela permet de nous affranchir d'un paquet de problèmes au niveau de
l'alim.
Il n'y a pas qu'une seule règle, qu'un seul
montage de bon. Il y en a plusieurs et l'important est de les connaître
afin de pouvoir choisir.
C'est mon avis et cela n'engage que moi bien sur.
Tes avis et conseils sont les bienvenus. Personne ici ne prétend tout connaître.
posté le 07-10-2006 14:30 Oui tu as raison René, et tu fais bien de recadrer le débat, la passion aveugle toujours un peu. Je vais refaire un peu d'analyse de la valeur, car employant les mêmes composants, nos utilisations sont différentes. En
amplification instrumentale, on utilise certaines "tares" de ces
montages pour en tirer une coloration sonore, nos amplis ne sont pas
utilisés pour restituer mais colorer une source. - le taux
d'ondulation peut atteindre 3% ce n'est pas un problème en PP, on
chasse plutot les quelques volts en classe A plutot que le mV - La
stabilité en tension un peu type pompe à vélo avec une rectifieuse
procure une compression bien souvent recherchée, mais dont il faut
maitriser les effets. - l'optimisation des VA est importante car
elle influe sur le poids, c'est avant tout du matériel mobile et qu'il
doit rester transportable - Les grains particuliers en fonction des
lampes utilisées, donnent un caractères spécifique à l'ampli, à
puissance égale les EL84 et les 6V6 donneront un type de son trés
différent. - la saturation de préamp ou et de puissance sont plutot prévilégiées, d'où une exploitation des taux de distortion harmoniques. - La bande passante qui se limite à 60-7000Hz etc...
Je saisis mieux la différence des deux activités, la votre pour la restitution et la notre la création sonore. Ceci
a forcemment une répercution dans la conception du matériel, mais je
reste persuadé qu'au niveau de l'alimentation, le fossé n'est pas si
large. On pourrait dorénavant passer sur un autre débat concernant
le matériel puisque l'essentiel a été dit sur le mode de filtrage: le
chauffage des filaments en continu ou alternatif??
Je
souhaiterai connaitre vos opinions à ce sujet, j'ai ma petite idée que
je vous soumettrais par la suite et qui demanderait à certains une
petite expérimentation, ça devrait etre intéressant.
posté le 07-10-2006 19:03 Bonsoir ! Un détail intéressant concernant le filtrage self en tête est sa très faible résistance interne. Si
on fait abstraction des résistances parasites du transfo et de la self,
la résistance dynamique du montage est inférieure à l’ohm dans le
montage simulé ici, alors qu’on a une dizaine d’ohms avec un filtrage
CLC. Ceci devrait intéresser Frank qui envisage un OTL non régulé au niveau de l’étage final.
Arnaud H.
Je
ne sais pas si j'ai bien interprété ta remarque mais je pense que tu
commets une erreur si tu fais abstraction des résistances
"parasites" du transfo et de la self. A elles deux cumulées, tu es bien souvent au dessus des 200 Ohms, et c'est pour moi une quantité non négligeable. La
valeur de la résistivité du transfo est commune aux deux types de
filtrage, certes, mais celle de la self n'est pas mal non plus. Dans
la gamme de tension que l'on utilise, la valeur passe partout est de
l'ordre 7H/47µF. Faut peaufiner ensuite, mais une 7H / 150mA c'est tout
de suite 100 Ohm , un secondaire 400V - 300 mA avec une régulation de
8% (excellent transfo) a une résistivité de 106 Ohms (1/2 enrlt pour un
PM). Comment peut on négliger ces valeurs?
En théorie, tu es dans le vrai. En pratique, j'aimerai bien habiter en Théorie, ce serait plus simple.
<EDIT>
Ta
remarque serait largement vrai en pratique s'il restait en ce monde les
vieux briscards des ateliers qui réussissait à obtenir ces valeurs avec
des selfs à air, mais je crains que ce savoir ait disparu....
malheureusement Joseph
posté le 08-10-2006 09:47 Bonjour Joseph ! Il
s’agit là d’alimenter un étage final sous 2*90V flottant (circlotron)
avec des tirages de 0,1 à 2A et le plus de stabilité possible. J’y
arrive très bien avec des secondaires de 5 ohms et des alimentations
stabilisées la résistance dynamique est d’environ 1/10 d’ohm. http://sites.estvideo.net/papanaka/OTL_circlotron/Alim_90V.jpg Mais Frank aurait préféré des selfs. Evidement
on ne peut faire abstraction des résistances parasites mais autant les
limiter. Un montage self en tête me semble judicieux.
Arnaud H.
Pour le cyclotron Selon mes investigations, avec 100mH et 4700µF on obtient avant régulation: 0.2V c/c d'ondulation à 200 mA de conso 0.8V c/c d'ondulation à 2 A de conso 3.2A de courant max dans le secondaire 115V
Les approches de tensions (n'ayant que des valeurs de résistivités théoriques) 142V à la capa à 200 mA 102 V à la capa à 2A
Avec 10 000µF on divisera les taux d'ondulation par 2 simplement, sans affecter les tensions.
La partie régulation pourrait etre indexée par une 1N5377B je crois qui est une zener 91V/5W au travers un PNP ou un Mosfet.
Joseph:
"On pourrait dorénavant passer sur un autre débat concernant le
matériel puisque l'essentiel a été dit sur le mode de filtrage: le
chauffage des filaments en continu ou alternatif??"
Et alors... personne ne s'y colle ?
Bon... Bien
que l'alternatif présente quelques avantages... moi je préconise le
continu lorsque c'est possible et régulé de préférence ! Toujours la
même histoire, en Hifi à tube nous avons presque tous des enceinte avec
un bon ou haut rendement, alors la moindre ronflette est audible. Le
continu, même si c'est volumineux, est le bienvenu.
posté le 23-10-2006 16:23 Bonsoir ! Bien
sûr , les filaments en continu c’est la panacée ! Mais
personnellement je tente toujours l’alternatif, surtout pour les tubes
de puissance, en évitant de les laisser flotter par rapport à la masse.
Souvent les filaments du seul tube d’entrée se retrouvent ainsi
alimentés en continu avec un côté à la masse. J’ai déjà constaté
qu’à force d’en vouloir trop faire, les grosses capas de filtrage
peuvent créer des boucles induites ou même inductives. Donc prudence,
surtout s’il s’agit d’un préamp. Pour l’instant tous les filaments
de mon OTL sont en alternatif. Les signaux parasites internes peuvent
être annulés par le potar prévu à cet effet : http://60gp.ovh.net/~passiontS/w-agora/view.php?site=passiontube&bn=passiontube_technique&key=1160039881
Arnaud H.
Il est vrai que ton ampli est déjà assez bien rempli comme cela Sinon, pas besoin de grosses capas pour avoir une alim 6.3V = régulée. Le
gros avantage (le même argument que pour la HT régulée): Imagine que
ton secteur varie de +/- 10% (c'est fréquent... et même des fois plus,
c'est pas moi qui va te l'apprendre puisque c'est ton argument 1er pour
la régul de HT), les caractéristiques de tes tubes dépendant
étroitement de la tension de chauffage, ton ampli aura des performances
fluctuantes au grés du secteur... ce qui n'est pas très bon pour un
ampli qui passe même la tbf comme le tiens.
J'ai
l'expérience de tester pas mal de tubes sur mon analyseur et
franchement je peux dire qu'il est primordial pour les caractéristiques
que l'on ne s'éloigne pas du 6.3v ( ou du 6.2, l'important étant
surtout de se fixer un point.) Si tu chauffes en 6.5, 6.4, 6.2 ou
6.1 ou bien pire en 6.0 ou 6.6v tu peux déjà retracer tes courbes.
Normal, tout bouge et plus qu'on le pense.
La seule solution pour remédier à cela est la régulation à grand coup de LM317 ou similaires plus musclés. C'est
pas la question d'obtenir une tension la plus lisse possible, mais bien
la question qu'elle soit stable par rapport au secteur. Enfin, évidemment, il faut le transfo d'alim adapté (minimum 12V pour une régul en 6.3) C'est un choix, mais dans un ampli comme le tiens je pensais que tu régulais tout.
N'as-tu jamais remarqué qu'un ampli à tube chauffé en ~ fonctionne bien mieux à certaines heures qu'à d'autres ? C'est simplement dû aux variations du secteur... même si la HT est régulée. Je ferai le test sur des 6080, juste pour voir la différence de valeur de Ia en fonction de la tension de chauffage.
posté le 23-10-2006 21:52 c'est assez étonnant cet histoire de chauffage!!! pourtant les datasheets sont souples sur ce parametre (+/-10%)
est
il possible de ratraper un tube poussif/epuisé en dopant un peu le
chauffage pour gagner en emmision? (qui a abreger ses souffrances par
la meme occasion... le chant du signe en quelque sorte)
j'avais
entedu un argument en faveur du continu pour une histoire de
contraintes thermiques lièes a l'alternatif. je trouve ca étonnant vu
l'inertie thermique des tubes - par rapport aux ampoules lumineuses par
exemple. alors, info ou intox?
Ciao. Sylvain
posté le 23-10-2006 23:54 Etonnant, peut-être... mais tout à fait logique.
Les
datasheets sont larges à ce sujet car ils donnent une fourchette de la
tension de chauffage dans laquelle la durée de vie du filament, ou de
la cathode, n'est pas remise en cause et uniquement cela. -/+10% de chauffage en général. Pour les tubes d'appareils de mesure la fourchette descend à -/+ 5%.
Dans un datasheet, les caractéristiques du tube sont données pour la tension de chauffage de référence (par exemple 6.3v)
Toujours
en prenant l'exemple du chauffage 6.3v, un tube qui devrait être
chauffé à cette tension verrait sa valeur de courant anodique augmenter
de 20% à 40% (selon les tubes) pour un passage à 7v de chauffage. Il
est donc très facile de booster momentanément un tube ou de doper un
tube épuisé. Bien sur cela limite vraiment la durée de vie et si le
tube est déjà pauvre en émission (en fin de vie) il ne durera pas
très longtemps.
Certains datasheets sont donnés avec des
minis et des maxis. La 6P3S (6L6 Russe) à une fourchette de chauffage
allant de 5.7V à 7V (en dessous de 5.7v, la cathode se pollue ;
au-dessus de 7v la durée de vie de l'ensemble cathode/filament est
sérieusement remise en cause) Pour une tension anodique et G2 de
250V, le courant d'anode passera de 58ma (chauffage en 5.7v) à 86ma
(chauffage 7v.) En chauffage 6.3v elle donnerait 72ma, ce qui est le
standard pour une 6L6. On voit très bien la variation qui est assez
énorme. Pour une 6C33CB, c'est bien pire !
Pour l'inertie
thermique, oui, j'ai lu quelque chose sur le sujet. L'inertie dépend
étroitement de la constitution de la cathode et les tubes ne sont pas
tous égaux à ce sujet (sans parler des tubes à chauffage
direct.) En fait, il y a eu plus de recherches faites sur la
durée de vie d'un tube que sur la stabilité de ses caractéristiques en
fonction des fluctuations du chauffage.
Je sais que
certains tubes avaient un chauffage alternatif contrôlé par triacs...
(ni plus ni moins une régulation de l'alternatif) ce qui
permettait d'avoir un réglage permanent au niveau de la
température du filament, histoire d'optimiser la durée de vie, tout en
maintenant un niveau d'émission constant. C'était sur des triodes et
tétrodes d'émetteurs TV dont il fallait étendre au maximum la durée de
vie.
En hifi, le but n'est pas le même. Lorsque l'on met
une ECC88 dans un préamp on se fiche presque de sa durée de vie. Par
contre, on adapte le tube le mieux possible en calculant la charge
optimale pour une tension d'anode donnée (et pour une tension de
chauffage donnée, ça on l'oublie trop souvent.) On met une haute tension régulée pour que le point de fonctionnement soit constant. Si,
après avoir bien fignolé le montage, la tension de chauffage varie...
c'est dommage et on peut dire que les précautions prises par
ailleurs dans le montage deviennent inefficaces.
Moi, je pense que si on régule, on doit réguler tout.
Ou
alors, on chauffe en alternatif et dans ce cas là, pas besoin de
réguler la HT puisque de toutes façons le tube sera sensible aux
variations du secteur de par son chauffage.
posté le 25-10-2006 16:52 Bonjour à tous, Vous
avez pu remarquer que j'ai un faible très prononcé pour les
régulations. Il est vrai qu'elles semblent ne présenter que des
avantages. Toutefois je ne les utilise que si elles s'avèrent
nécessaires. Sur l'OTL circlotron je les juge indispensables pour
les HT, pour contrer les risques de pompage d'une part, mais aussi pour
alléger les alimentations des étages de sortie qui sont soumises à de
très fortes variations de débit. Quant aux filaments, ils sont
restés en alternatif, les ondulations 50Hz très légères qui en
découlent sont annulées parfaitement grâce au potar d'équilibrage. Les
régulations ont aussi un inconvénient comme l’a montré Joseph
Ilardo ; à moins d’opter pour un montage à self en tête, il faut
prévoir un transfo surdimensionné si l’on désire une tension non
parasitée par des phénomènes de saturation de fer (durant les très
courts temps d’ouverture des diodes). Voyez les ennuis que j’avais eu
avec mes petits transfos plats… Autre problème à ne pas
négliger : les pics de commutations des diodes de
redressement ; dans ce cas le remède peut être pire que le mal. Il
ne faut surtout pas vouloir économiser en utilisant des diodes bon
marché. Les pics de commutations arrivant par les filaments sont aussi
polluants que ceux sur la HT ; et aucune capa additionnelle ne les
enlèvera.
Arnaud H.
posté le 29-10-2006 22:40 Bonsoir à tous, je serais plutot partisan du chauffage alternatif pour plusieurs raisons: 1- je ne suis pas hifiste 2-
je recherche un protocole d'essais pour vérifier la redondance du
filtrage HT sur la ligne de chauffage: c'est brut de décoffrage, je
m'en explique:
On a vu précedemment le filtrage et donc mes investigations me poussent à proner la self en tete plutot que la capa. Dans
le cas de la capa en tete, on subit ces courants de commutation, ces
courants générent une saturation magnetique du noyeau quand le transfo
est légèrement sous dimensionné( enfin sous dimensionné n'est pas le
bon terme mais plutot pas assez dimensionné). Ces saturations
polluent le champ magnétique toutes les 10 ms. Mais le circuit HT n'est
pas seul dans la carcasse du transfo, il y a les enroulements annexes. Autre
point, nous utilisons des transfos élévateurs de tension, ces pics de
commutation viennent polluer également le secteur car le courant au
primaire sera forcemment plus important qu'au secondaire. Ceci ne
permet pas de faire le test suivant, utiliser un transfo annexe à celui
de la HT pour alimenter le chauffage, si le chauffage me pollue le
secteur, je retrouverais cette pollution sur le chauffage de façon
moins significative, mais elle sera là. La chasse à la ronflette est donc ouverte. S'il
s'avère qu'il y ait une redondance entre le filtrage HT et le
chauffage, il vaut mieux s'attaquer à la cause qu'aux effets. Mais ce
n'est qu'une hypothèse de travail, mais les expérimentations que j'ai
mené tendent à le vérifier. Il est vrai aussi que dans mon domaine,
on est moins regardant aux performances liées aux variations du
secteur, et la mise en oeuvre d'une régulation titale ne correspondrait
pas à notre analyse de la valeur. Le filtrage L/C nous permettant une
variation de tension HT de 10% pour une variation de 400% du courant.
Amplement suffisant. Voilà c'est avec interets que j'attends vos commentaires.
posté le 13-03-2007 17:45 Je reviens un peu sur ce sujet...
Sylvain Charpentié a écrit: > c'est assez étonnant cet histoire de chauffage!!! pourtant les datasheets sont souples sur ce parametre (+/-10%)
Oui,
les montages à lampes de l'époque des datasheets étaient "souples"
aussi. Dans une TSF, par exemple (qui était tout de même l'utilisation
première du tube) la variation de la tension de chauffage va bien
au-delà de +/- 10%... surtout sur les tout courant où tous les
filaments sont branchés en série. Et ça marche tout de même... (mais c'est de la TSF)
Eimac
a fait pas mal d'essais sur le chauffage et préconise dans les
caractéristiques des tolérances beaucoup plus sérrées... de plus il est
toujours ajouté dans les datasheet Eimac que les caractéristiques
annoncées le sont pour la tension de chauffage donnée.
>
est il possible de ratraper un tube poussif/epuisé en dopant un peu le
chauffage pour gagner en emmision? (qui a abreger ses souffrances par
la meme occasion... le chant du signe en quelque sorte)
Bien sur. Je viens de tester quelques EL34 dont une qui est un peu fatiguée. A 6,3 volts elle donne 61 mA de Ia (courant anodique.) A 6 volts (-4%), Ia tombe à 51 mA. A 7 volts par contre (+10%) elle sort 85 mA. C'est à dire qu'elle est presque au top comparée à une neuve. Le tout bien sur sans toucher à la tension de polarisation qui est pour les 3 exemples de -13,5 volts. On
peut donc booster un tube faible en jouant sur sa tension de
chauffage... et je suis persuadé que si l'on ne sort pas trop des 10%
en +, le tube peut encore durer un bon bout de temps.
>
j'avais entedu un argument en faveur du continu pour une histoire de
contraintes thermiques lièes a l'alternatif. je trouve ca étonnant vu
l'inertie thermique des tubes - par rapport aux ampoules lumineuses par
exemple. alors, info ou intox?
Ni info, ni intox: Inertie sur les tubes à chauffage indirect oui... mais sur un tube à chauffage direct non, pas d'inertie. Par
contre, si le chauffage en continu apporte un plus à ce niveau sur les
triodes à chauffage direct, il apporte en même temps un problème sur la
polarisation du tube puisque la valeur de la tension de chauffage
s'ajoute à la valeur de la tension de polarisation... à une seule
extrémité du filament, on doit donc considérer que la cathode
(filament) est plus émissive à une extrémité qu'à l'autre et que la
charge d'espace n'est pas linéaire.
posté le 13-03-2007 18:19 Bonsoir René, Il
serait intéressant de comparer tes tubes, plus ou moins fatigués, à
puissance sur filament constante, égale à celle d’un tube neuf sous
6,3V . Un filament fatigué voit-il son intensité filament diminuer
sous 6.3V ? On sait que la résistance d’un filament augmente avec
la température, ce qui a un effet régulateur, mais avec l’usure voit-on
un glissement de cette fonction R=f(t°) ? Il faudrait voir pour quel P = V*I (filament) on obtient le même débit d'anode à polarisations identiques.
Arnaud H.
posté le 13-03-2007 21:48 A vous lire je viens d'avoir une idée des plus tortueuses, attention c'est proche du délire!
En
admettant que l'impédance du filament augmente avec son vieillissement,
car dans ce qu'à annoncé René et tiré de ses expérimentations, nous
n'avons pas les valeurs du courant qui traverse ce filament. Si le tube
vieillissant, à tension de chauffage fixe, le courant de chauffage
diminuait: Il serait parfaitement concevable d'adapter la régulation
du transfo afin d'avoir une tension d'alimentation du filament qui
s'adapterait au vieillissement de celui ci: Pour cela, un faudrait un secondaire par tube, donc pour un courant nominal donné. Si
la régulation du transfo est calibrée afin quelle adapte la tension
chauffage à l'augmentation de l'impédance du filament, on aurait une
puissance fournie constante. Bon je ne sais pas si j'ai été suffisamment clair?? Je la refais par l'exemple: -
Une 12AX7 consomme 300 mA sous 6.3V soit 1.89W le transfo a une tension
de secondaire de 6.3V pour 300 mA soit une impédance de 21 Ohms. -
L'impédance du filament augmente avec le vieillissement et à 6.3V il ne
consomme plus que 250 mA, soit une impédance de 25.2 Ohm Dans ce cas, la régulation fera que la tension du secondaire va augmenter, le transfo débitant moins. Selon
mes calculs, la tension secondaire devrait passer à 6.9V pour un débit
de 274 mA, ce qui sous 25.2 Ohm d'impédance donnerait toujours 1.89W de
chauffage. Soit un delta V de 0.6V pour un delta I de 25 mA.
Bon c'est plus de la torture mathématique qu'autre chose, mais pas impossible.
C'était
mon élucubration du soir, et de profiter de ce que tous les bobineurs
cherchent à éviter, une régulation aussi importante.
posté le 14-03-2007 08:12 Euh non pas à courant constant, à puissance constante plutôt. Dans ma démonstration on est pas à I constant ( 300/274 mA pour 6.3/6.9V) mais on est à rapport P=1.89W constant.
J'ai eu une révélation en dormant: Alimenté par une ligne régulée à 13.5V, pour le cas de ma 12AX7 on met une résitance de 24 Ohm en série et ça marche!
Pffoui, faut que j'arrete le café moi!
Bon comme les données sont hypothétiques, on va arreter là! Mais il y a toujours des solutions simples
posté le 26-01-2007 11:13 Bonjour Je relis avec beaucoup d'attention (et la tête froide ), tous ces vieux fils passionnés. Merci à vous tous et merci à toi René pour ta prose méthodique et pragmatique.. Je vous livre ici mon petit secret, ...sous brevet international J'utilise
deux transformateurs. En général, deux toriques avec noyau m5X/HIB (un
grade au dessus de ceux d'Yves). Sur le premier transformateur, sont
bobinés les enroulements de chauffage et ceux de polarisation et sur le
second, ceux de haute tension. Je devine déjà sur vos lèvres un léger
rictus...Quel luxe ! Il n'en est rien ! ça ne coûte pas bien plus cher
que de tout faire bobiner sur un même noyau.. Il y a deux
temporisations: la première connectant le primaire
du transformateur HT à travers une résistance de puissance après
une vingtaine de secondes de chauffe, et l'autre,
court-circuitant cette résistance vingt secondes plus tard.
(rien n'empêche d'augmenter ou de diminuer ces temporisations.. J'ai
choisi de temporiser le primaire, car, ces alim étant destinées à
alimenter des Circlotrons, il m'aurait fallu multiplier par deux le
nombre de relais, et je n'ai plus de place sur mon CI... La logique
aurait voulu que 'j'ajoute une tempo de 5 secondes dans le primaire du
transfo de chauffage, histoire de limiter un peu l'appel de courant,
mais bon... Si je suis le raisonnement de René, il ne serait
pas superflu de réguler la tension de chauffage... Nous pourrions
par exemple utiliser à la place du transformateur de chauffage, une de
ces petites alimentations à découpage livrée avec les spot "basse
tension" reste à faire quelques mesures de rayonnement parasites, qui à
mon avis ne sont pas plus perturbateurs que ceux engendrés par nos bons
vieux empilages de tôles.
Vieux fils... pas tant que ça... 4 bons mois, rien de plus
Utiliser
plusieurs transformateurs est une bonne technique si on a la place et
que le coût ne s'en trouve pas trop augmenté. Je pense qu'un des
avantages appréciable est la dissipation thermique améliorée dans ce
cas de figure. L'absence de couplage inductif entre les différents
secondaires ne peut qu'apporter un plus aussi.
Il est vrai
que la régulation du chauffage peut paraître un luxe inutile, néanmoins
j'ai expliqué ce que j'en pensais pour soulever un peu le problème. Je
crois qu'à partir du moment où l'on chauffe en continu, autant en
profiter pour réguler cette tension (cela demande tout de même un
régulateur bien costaud la plupart du temps et une tension de chauffage
bien adaptée au niveau du secondaire du transfo.)
Maintenant...
on peut faire de très bons amplis, très simples, sans aucune
régulation. Tout dépend de l'aptitude de chacun à couper les cheveux de
plus en plus fins.
Pour
les petites alimentations à découpage, on ne peut pas dire que ce soit
le genre de matériel que j'affectionne le plus, mais peut-être ai-je
tord. Ca doit rayonner pas mal tout de même, je me suis déjà fait
piéger avec ce genre de truc qui me servait juste d'éclairage dans mon
labo.
Pour
un ampli en AB où la consomation HT peut varier du simple au double,
n'utiliser qu'un seul transfo améliore la régulation du fait de la
charge constante due au chauffage. Quoique, avec des penthodes ou
des tétrodes dont l'écran est régulé, les vaiations de tension
anodiques sont très bien supportées. Quand au filtrage, j'ai réparé
une paire de QUADII récemment, on y trouve 50V (oui, cinquante) càc de
résiduelle à 100hz sur les anodes, mais presque rien sur les écrans qui
bénéficient d'un LC supplémentaire. Pas le moindre bruit audible avec l'oreille dans les HPs ! On
peut aussi remarquer que les résistances de chaque enroulement HT sont
presque égales ce qui, me semble t'il, réduit beaucoup la composante à
50Hz sur la cathode de la valve.
Comme d'hab. Quel est le meilleur compromis ?
Par contre j'ai aussi payé pour avoir éclairé ma table de travail avec des lampes "basse consommation" !
posté le 28-01-2007 00:07 Bonsoir Oui, il y a certes de très mauvais convertisseurs made in taillevent, mais il est très facile de déparasiter. Quant
aux transfos, c'est juste une question de coût..Si l'on peut réaliser
deux transformateurs séparés, tant mieux. Je ne vois pas comment
l'utilisation d'un seul transformateur pourrait se révéler meilleure..
posté le 30-01-2007 13:55 Bonjour a tous Je viens de lire cette discussion passionante! petite question: joseph, pourquoi distingues tu les amplis Hifi aux ampli guitares? hormis
les étages d'entrées on peut appliquer les mêmes criteres aux étages de
puissance. Meilleurs reponse impulsionnelles possibles, pas de ronfle,
le moins de souffle possible et donc appliquer les mêmes criteres sur
la conception de l'alim (bravo pour ta demo du 6v6). Yves, pour ce qui est de la regulation des ecrans , comment la fais tu ? RC ou LC costaud au vu du faible courant absorbé ! merci A+
Et bien françois je fais la distinction en raison de l'utilisation: La fonction stand by est souvent sollicité, entre deux morceaux, on garde la bête au chaud, ce qui permet un redémarrage rapide. Le taux d'ondulation aussi: on ne va pas chasser le millivolt. La bande passante: on se limite à 8 kHz, qui est la bande passante des HP guitare etc La distortion, la saturation sont des éléments recherchés.
Donc c'est de là que vient ma distinction. L'ampli guitare est un générateur de son, l'ampli audio est un restituteur de sons.
Pour
en revenir à Yves, je trouve dommage d'employer une self pour une
poignée de milli ampère, j'aurai tendance à dire que le filtrage C/L/C
est à proscrire lorsque la partie power amp est alimentée en amont de
la self. Voire même, par définition, le C/L/C est pour moi, une totale hérésie, dans la mesure où le mal est fait par la capa de tête. On
obtient d'excellents résultats en L/C, pour info, avec 50VA de HT on
alimente une KT88 SE classe A biasée 100% sans élévation de température
du transfo sur la version 3 du G5
L'évolution du stand by par
shuntage de résistances en amont du redressement apporte ses fruits
également, là en guitare, c'est le misicien qui gère la mise au repos,
pas une tempo, pour des raisons évidentes d'utilisation.
posté le 03-02-2007 09:40 ILARDO Joseph a écrit: > Meilleurs voeux à tous Merci ! Les miens en retour >
Pour en revenir à Yves, je trouve dommage d'employer une self pour une
poignée de milli ampère, j'aurai tendance à dire que le filtrage C/L/C
est à proscrire lorsque la partie power amp est alimentée en amont de
la self. > Voire même, par définition, le C/L/C est pour moi,
une totale hérésie, dans la mesure où le mal est fait par la capa de
tête. C'est vrai, la réparation de ce QUADII m'a simplement remis un
peu "sur les rails" concernant la nécessité réelle de
réduire l'ondulation sur la tension des ANODES d'un PUSH PULL de
PENTHODES (ou de TETRODES). C'est bien volontairement que j'ai mis les trois mots en majuscules ! Les
courbes d'anode d'une penthodes sont tellement
"plates" que les variations de tension n'ont pas
beaucoup d'effets (tant qu'elle ne descend pas sous le
"minimum vital". Le Push pull tend par nature à être aussi trés tolérent aux bruits d'alim. Et sans oublier la CR globale qui vient masquer un peu tout ça. Il faut aussi tenir compte des valeurs de condos utilisés pr Mr Walker : 16µ en tête et 16µ après la self ! Ridicule au regard des habitudes actuelles ! De
plus, le redressement emploie une valve à chauffage indirect et les
résistances des deux demi secondaires HT (mesurées) sont
remarquablement égales ce qui est assez inhabituel et nécessite une
méthode de bobinage particulière (mais finalement assez simple) de ces
enroulements. J'en conclu que ce n'est pas le fait du hasard mais un
moyen de réduire la composante à 50 Hz (oui, j'ai bien écris 50 et pas
100) sur la cathode de la valve. Globalement, ce QUADII, loin d'être parfait est un remarquable exemple d'enginerie. On ne peut rien y enlever !!!
De là à le considérer comme un exemple, il y a un gouffre.
posté le 03-02-2007 13:04 Bonjour A tous Merci pour la reponse, Joseph,
quand on joue essentiellement electro ou jazz on aime avoir un son
propre, donc sans trop de disto par rapport a ta guitare chérie. Quand
tu joues dans une petite salle avec une trentaine de personnes, la
ronflette est inacceptable, donc on y revient, son propre ! Le
standby se doit etre vrai , mais pour avoir vu et assisté des concerts
pdt une dizaine d'année, je n'ai pas vu souvent les guitaristes mettre
en Standby entre 2 morceaux hormis pour re-accord ou pause . J'aimerais voir ton schema de KT88 en SE avec l'alim bien sur , merci a toi
posté le 03-02-2007 16:32 Bonjour François, J'ai
un peu fait de la scène quand j'étais plus jeune (à l'époque des Ampeg
ou des Vox AC 30 à tubes qui gardaient le café au chaud ...) et je
confirme : les guitaristes ne mettent pas en stand-by lorsqu ils font
une pause. Il se contentent de mettre à zéro le potar de volume du
micro sur leur gratte, pour éviter les réactions accoustiques
intempestives entre le HP et les cordes . Bye - Daniel
posté le 03-02-2007 18:19 Salut françois, Pour
ce qui est de la ronflette, 95% de celle provient avant tout d'un
blindage suffisant des micros de la guitare, on peut s'évertuer à
rendre un ampli muet, bien souvent les périphériques ne suivent pas,
donc.... faut faire une anlyse de la valeur et quantifier l'acceptable,
même un peu de souffle ne porte plus à conséquence lorsque le premier
accord est plaqué, enfin c'est un long débat, comme les guitaristes non
techniciens qui ne prennent pas le soin de passer en stand by
sytématiquement..
Pour le schéma du SE KT88 tu le trouveras sur
ce lien, il y sera représenté une EL34 mais avec l'option bias variable
il est possible de monter de la 6V6 à la KT88 sur ce montage (le
transfo de sortie ayant 2 entrées 2.5k et 5k) L'alim est de ma conception .
posté le 04-04-2007 16:27
bon ben c'est bien instructif tout ça. Et ça permet de comprendre
certaines reflections, ailleurs (les ponts et les condos entre yves et
rené sur le chauffage). Je suis très étonné que pour une fois Yves
veuille sauver la vie de certains condos, mais en plus prenne le soin
de les bichonner jusqu'demander de leurs nouvelles. J'étais habitué à
ce qu'il pratique le "génocide" pur et simple de cette espèce.