On continue par des écoutes…encore des palpitations en perspective… On refera également des mesures et des schémas intégraux… On reparlera de blocs mono avec option 30W et d’alimentations (point délicat de tout OTL).
Arnaud H.
posté le 25-10-2006 14:23 Bonjour ! Premières impressions d’écoute pour cet OTL circlotron enfin en stéréo. Il
s’agissait pour cette première d’utiliser des transducteurs bien connus
de mes oreilles. J’ai donc connecté l’OTL sur les voies graves de ma
chaîne, en prise directe, sans filtres ni en amont, ni en aval, en
laissant éteintes les voies médium et aiguë. Ainsi utilisés sans
filtres, les 30DY Cabasse à membrane exponentielle forment un ‘large
bande anémié voir amputé à partir de 7000 Hz. Pour un premier contact
je me suis dis que si défauts il y a, ils seront amplifiés. Je savais
d’avance qu’utilisés hors de leur bande attribuée (<=600Hz), les
30DY colorent le médium. En amont, l’OTL fut connecté directement à
un lecteur CD (un vieux Philips désaffecté de plus de 20 ans d’age) à
travers un simple potar double piste. Réglage des résidus de continu sur charge : <50mV, aucun appairage des tubes bien sûr. Au bout d’une heure, en fin d’écoute, RAS sur ces mesures. Tout
d’abord, écoute du bruit de fond, aucun bourdonnement ni grésillement,
juste un petit souffle faiblement perceptible en s’approchant à moins
de 40 cm de la membrane. Le réglage d’équilibre Pot1 avait été fignolé
au préalable. Ensuite, musique, ce fut le Trio Jacques Loussier,
avec en renfort Guy Touvron à la trompette qui nous interprètent le
menuet de la suite n°2 de Bach, puis d’autres plages telles la
sarabande de la suite n°1, plage délicate à reproduire avec des coups
de pédale de grosse caisse à la limite du 0dB du disque. L’impression
d’ampleur, de respiration est immédiate, inutile de monter le
potentiomètre, le Trio est physiquement présent. Avec ces deux HP à
haut rendement on ne tente même pas d’approcher les réserves de
puissance, pourtant limitées à 2*12W ! Sans tweeter
connecté, les cymbales sont lointaines mais avec toutefois une
certaine présence indéniable. L’écoute se poursuit ensuite à très
faible volume, 30mV efficaces lus au scope soit 0,1 milliwatt. Tous les
instruments restent présents, même la contrebasse dont on distingue
chacune des notes, toutes bien différentiées en hauteur, les glissés et
les frappés des doigts sur les cordes, tout y est, les 30DY de Maître
Georges sont à la hauteur, même si là je fais fi des aigus ! Pour
une première approche, je m’estime comblé et rassuré ; pour des
écoutes plus fouillées sur différentes enceintes il faudra patienter,
le temps d’organiser les rencontres. A suivre…
Arnaud H.
Voilà qui fait plaisir à entendre (ou plutôt à lire ). Deux années de travail enfin récompensées, champagne...
il
ne te reste plus qu'à faire des écoutes sur des enceintes "grave,
medium, aigu"... eh eh, ça promet de la joie pour les auditeurs.
Bon
en tout cas si toi tu en es à la fin, moi je n'en suis qu'au tout début
mais au moins, je peux y aller les yeux fermés maintenant (je les
ouvrirais juste pour ne pas me bruler les doigts avec le fer à souder,
promis)
posté le 29-10-2006 21:43 Bonsoir, juste en passant pour dire que j'ai reçu mes vingt 6080 dont René m'avait indiqué le contact; elles
sont superbes et pour couronner le tout, il m'a glissé gratuitement 4
jolies petites 6J6WA n.o.s. neuves et deux autres 6080WA Sylvania
d'occas' avec... alors là, moi je dis Merci Monsieur, si ça c'est pas
de la gentillesse...
posté le 06-11-2006 19:02 Bonsoir, De
retour d’un petit voyage, je reprends doucement les écoutes de l’OTL
circlotron à mes heures perdues (pas nombreuses, hélas). Avant de
passer aux grands formats, je remonte d’une écoute en cave-atelier,
avec réverbération et plafond bas, sur une paire de petites enceintes
de bibliothèque (voir photo), équipées en Audax (un HP de 9 cm assure
basse et médium !). Ces micros bass-réflex se vendaient il y
a 15 ans sous le nom de GT Audio (entre autres). Leur rendement
est moyen et une coloration peut se manifester si l’ampli n’a pas de
coefficient d’amortissement suffisant. Enfin bref, des transducteurs
destinés à des amplis à totors. Elles équipaient des chaînes d’entrée
de gamme qui se voulaient un brin musicales, elles avaient d’ailleurs
bonne presse. Connectées à l’OTL elles se donnent à fond, l’ampli
aussi, plusieurs watts sont nécessaires pour les secouer. Mais le
résultat est bien là, et confirme les écoutes précédentes ; les
instruments prennent réellement du corps, les réverbérations d’origine
nous enveloppent. Le grand orgue sonne magnifiquement malgré l’extrême
faiblesse du pédalier, c’est totalement surprenant ! Et toujours
cette clarté ! Les grandes masses orchestrales ont un peu plus de
mal à passer par ces boîboîtes. Je confirme en connectant un ampli Quad
à totors, qui semble alors totalement perdu dans cette affaire. Je
reviens vite à l’OTL, avec le pas de deux de Casse-Noisette dirigé pas
Gergiev, le pack de violoncelle a une réelle présence, charnue à
souhait. Le facteur amortissement (= 8) est plus qu’efficace :
HT coupée les membranes sonnent grave au touché du doigt, alors qu’avec
la HT mise ces mêmes membranes n’émettent plus rien d’autre que le
frotte-frotte du touché. D’autres écoutes vont encore suivrent sur ces mini enceintes, ensuite je passerai à plus sérieux. A suivre…
Arnaud H.
Je
rappelle que sur l’OTL circlotron décrit ici, aucun appairage de tubes
n’est nécessaire, par contre les NFET J309 qui servent de sources de
courant doivent l’être sous peine de déséquilibre sur les anodes. Avec
l’ancien couple de J309 non appairé j’avais respectivement 90V et 150V
sur les anodes de l’étage d’entrée, après sélection j’ai maintenant
123V et 125V. Ces tensions sont indépendantes du tube en place et dans
une large mesure de son vieillissement. Ci-jointe une photo de la
méthode d’appairage, la sonde négative court-circuite les deux pattes
de droite et la sonde positive est appliquée à gauche, les J309 étant
vus de face.
Arnaud H.
posté le 09-11-2006 11:53 Bonjour, Poursuite
des écoutes de l'OTL circlotron, toujours en cave (je profite pour
faire des mesures de stabilité) et toujours sur les mini enceintes
décrites précédemment. Il s’agissait de comparer deux lecteurs de CD, un antique Philips CD460 sorti des étagères, et un Philips SACD DVD963SA. Le écoutes sont réalisées sans préampli, à travers un simple potentiomètre double piste. Et
bien, comme prévu il n’y a pas photo ! Avec le CD460 on écoute un
disque… avec le SACD on rentre dans une salle de concert, ça respire,
c’est profond et large, on distingue physiquement les interprètes et
les petits bruits de salle, les packs de violons sont onctueux ;
même le triangle qui ferraillait avec le CD460 ressemble à un vrai
triangle avec le DVD963SA. L’extrême grave est évidement absent sur ces mini enceintes, il ajouterait encore de la présence, soyons patients… Les
mesures de stabilité montrent un excellent comportement de l’OTL
circlotron, la composante continue en sortie reste en permanence dans
une fourchette de +-40mV soit <0,2 milliwatt / 8 ohms sans
avoir à retoucher l’équilibrage. Je suis très optimiste pour la
suite, car je constate qu’avec un bon lecteur aucune dureté ne se
manifeste, cet OTL fait penser à un gros ampli pour casque ! A suivre…
Arnaud H.
posté le 09-11-2006 12:07 Bonjour Tiens donc Arnaud ! Tu testes avec du SACD ? Tu fais partie de la secte maintenant C'est une bonne idée que d'écouter avec tes petites enceintes...même si les basses sont limitées.. Bonne journée
posté le 09-11-2006 14:01 J'ai
aussi pratiqué des écoutes comparatives au casque entre cet SACD
et un Nad 501 qui date déjà un peu, gros avantage au SACD qui
respire mieux, et montre un espace plus large et plus profond,
avec des instrumentistes bien localisés, voir focalisés. Et
ce même pour des disques NON SACD qui passent alors en
sur-échantillonnage 192KHz. En fait, j'étais sur le c.. en constatant une telle différence, parfaitement audible même pour un profane.
Arnaud H.
Comme quoi... pas besoin de tweak à la noix sur les lecteurs de CD. Un bon SACD coûte moins cher qu'une transformation de lecteur. Il y en a qui doivent se mordre les doigts après coup...
posté le 10-11-2006 08:42 Ha
mais quel plaisir de prendre le temps de regarder s'il n'y a pas de
poussière sur le disque, de néttoyer le diamant lorsqu'il le faut... Et, quelles belles pochettes ! On
y reviendra au Gramophone, tu verras, lorsqu'il n'y aura plus de
pétrole et d'électricité nous ferons du diy mécanique, des amplis à air
comprimé et nous prendrons le temps de vivre loin des micros proc et
tous ces bouts de silicium qui nous envahissent chaque jour un peu plus
!
posté le 10-11-2006 09:05 Bonjour Bah
tu sais, toutes les techniques sont complémentaires..Regarde, en
médecine tous ces appareils électroniques sophistiqués qui sauvent des
milliers de vies humaines..Et pourtant, le médecin, il a toujours
autour du cou son stéthoscope amélioré Laennec , son petit Gramophone
en quelque sorte. Sachons
donc prendre le meilleur de chaque époque... Vive le tube et vive le
SACD..et merci aux composants modernes qui font renaitre le tube
posté le 17-11-2006 23:12 Bonsoir Déjà que les pommes sont chères, je crains le pire lorsque l'état va appliquer la taxe sur les carburants Moi qui aime bien le jus de pomme, il va falloir que que je m'habitue à boire du Gaz Oil.
posté le 18-11-2006 00:03 Il y a pomme et pomme... Celles pour faire du cidre ne valent rien, certains ne les ramassent même plus. D'autres coupent leurs pommiers. Trop de pommes, personne n'en veut.
Quant
aux taxes sur le carburant, je crois que la fin n'est par pour demain,
quel que soit le carburant d'ailleurs. Cela nous évite de payer
d'autres impots remarque...
Boire du Gazoil, c'est un luxe ! bref... bonne nuit à vous tous !
posté le 16-11-2006 09:45
Les essais se poursuivent avec des écoutes comparatives et instantanées
chaîne/casque. Ce sont toujours les mêmes mini enceintes qui restent
connectées. Pour ces tests, un casque AKG Monitor de 600 ohms est relié
directement aux Cinch du lecteur SACD, ce qui permet d’avoir, sans
préamp ajouté ni potar, un niveau tout à fait réaliste, une
chance ! L’OTL reste relié à une seconde sortie du même lecteur
(elle est doublée, encore une chance !) à travers le simple potar
habituel, ce qui permet d’ajuster son niveau à celui du casque. L’écoute
ainsi comparée d’une foule de musiques diverses me conforte dans ma
première impression : l’OTL circlotron produit une scène très
aérée, semblable à une écoute au casque ; avec toutefois un
extrême grave plus enveloppant au casque, ce qui est normal avec ces
enceintes là. Les auditeurs testeurs marquent même une préférence pour
l’écoute sur enceintes qui reflète mieux l’ouverture scénique vers
l'avant, des salles de concert. A signaler quand même sur ces
enceintes, une légère coloration dans le médium, mais elle était déjà
connue, l'OTL n'y est pour rien. Cela ajoute encore de la présence
sur certains instruments, qui n'en demandent pas tant ! J’ai décidé de conserver ce test du casque lors des écoutes futures sur d’autres systèmes, patience…
Arnaud H.
posté le 16-11-2006 22:40
C'est une extraordinaire loupe à grossir les défauts, les tares des
disques, mais également les vertus, l’ambiance, la douceur, le
raffinement de certaines mais trop rares prises de son. L’OTL
circlotron ne pardonne RIEN. On ne peut pas compter sur lui pour gommer
certaines duretés ou saturations, on a intérêt à disposer d’une
discothèque à la hauteur, quand ça cloche c’est le disque, on ne se
pose pas de question. Ce n’est certainement pas sur cet ampli
qu’il faut pour écouter des ‘Mercury Live 35mm’, leur présence est très
physique, mais les tutti font grincer les dents ! On passe à
Giselle par le London Symphonic chez Sony, un pack de cordes qui est la
douceur même, puis le Miserere d’Allegri, on est au Paradis. Puis
Natalie Dessay chante des arias italiennes de Haendel, on oublie qu’il
s’agit d’un disque, on respire son parfum. On oublie aussi les
2*12W, jamais on n’est amené à pousser le volume. Quand ça s’arrête on
reste estomaqué, un vide se créé, un manque s’établit…vite le
disque suivant…un bon si possible. Bientôt aussi quelques vinyles… à suivre...
Arnaud H.
posté le 17-11-2006 13:19 arrête, arrête Arnaud j'en ai l'eau à la bouche ça ne s'appelle plus analytique mais plutôt chirurgical ton ampli... vivement que j'ai fini le mien, pour l'instant je fais les boitiers (2 ampli + 1 alim en rack 4u)
les+-235v seront séparées et régulées comme tu l'as fortement conseillé pour la stabilité les
90v ne seront par régulées mais elles seront bien filtrées avec de
grosses capas et peut-être self comme l'a indiqué Yves ou Joseph, il
faut simplement que je vois combien de pesetas elles vont couter !!!!
posté le 18-11-2006 17:04
Comme les 4*90V ne seront pas régulés et qu'il y a toujours une
imprécision, il vaut mieux viser légèrement au-dessus que de risquer de
se retrouver en-dessous. Je dirai jusqu'à 97V maxi. Et là il faudra
peut-être baisser les résistances talons (100K) de Pot3 et Pot7,
tout cela au détriment de l'efficacité du système polarisateur. http://sites.estvideo.net/papanaka/OTL_circlotron/circlotron_otl_principe.jpg Arnaud H.
posté le 17-11-2006 15:14 Je
profite que l’ampli soit toujours en atelier pour jeter un œil à
l’impédance basse admissible, non pour passer des signaux carrés sous 4
ohms (à éviter !), mais pour me faire une idée des éventuels problèmes
que peut créés le branchement d’enceintes descendant sous les 8 ohms. La
simulation montre une chute à 8W de la puissance maxi sous 4 ohms, avec
une légère baisse de 1dB du niveau de sortie (du gain global). La
dissipation crête d’un élément triode passe alors de 28W à 40W. Sachant
que les triodes travaillent en alternance cela nous donne 10W moyen
sous 8 ohms et 14W moyen sous 4 ohms en mode sinus. Me voilà un peu
rassuré pour la théorie. Alors je passe à la pratique, je branche
une enceinte en mono et j’envoie un bruit blanc. Ensuite je connecte la
seconde en parallèle. Effectivement on perd 1dB de tension (au
voltmètre) quand les deux sont connectées, mais le volume sonore est
suggestivement augmenté de par le doublement de la surface des
membranes ! Rigolo ! J’écoute ensuite un disque bien connu, aucune différence de sonorité ne transparaît sous 4 ohms. Je
suis totalement rassuré, mais évitons quand même de trop descendre sous
les 8 ohms, les tubes n’apprécient pas tellement l’augmentation du
courant au delà du maxi autorisé.
Arnaud H.
posté le 17-11-2006 17:15 Bonjour Frank Je
vais examiner la question, mais je te rappelle que le montage est
presque compatible avec des 6336A (alim à rehausser vers 2*120V et
légère retouche des tensions de grille). Quatre tubes suffisent
pour atteindre les 30W. Le problème est d’avoir des alimentations à la
hauteur. Mais ce n'est que de la simulation, le proto reste à faire, et à tester…. Prévoir une revision à la hausse de l'abonnement EDF, hihi ! http://60gp.ovh.net/~passiontS/w-agora/view.php?site=passiontube&bn=passiontube_technique&key=1155832361
Arnaud H.
posté le 17-11-2006 17:46 Avec
8 tubes 6080/6AS7GA, la limite basse se situe également vers 4
ohms, avec un peu plus de 20W efficaces disponible. C’est toutefois à
éviter, le courant crête atteint alors 430mA par cathode. C’est bien
le constat de tous les OTL : en régime sinus ils malmènent les
cathodes, ne parlons pas des signaux carrés, du vrai massacre à plein
régime. Heureusement le signal musical est bien plus digeste.
Arnaud H.
posté le 18-11-2006 19:42 Bonsoir pour la suite du feuilleton. En principe le code de bonne conduite veut que sur cet OTL circlotron la mise sous tension s’effectue en 3 phases : _ le chauffage filaments _ les HT +-235V _ les HT 90V Curieux
de nature, au lieu de suivre la procédure, j’ai branché une source et
tout mis d’un coup… La lumière a baissé le temps d'un clin d'oeil,
puis j’ai attendu les quelques secondes en surveillant avec
anxiété les membranes de mes mini enceintes toujours connectées. Au
fait, quel saint ou sainte doit prier un tubiste ? Et bien, surprise…… D’habitude,
sur d’autres amplis à tubes cela commence par un vague grésillement qui
s’amplifie avec une réduction progressive des distorsions. Ici,
cet OTL produit immédiatement un son correct ! ! !
Faible au début, il monte en volume en 5 secondes, comme si on
manœuvrait un potentiomètre. Etonnant ! Totalement nouveau pour
moi. En prime, les membranes ne montrent aucun mouvement parasite,
calme plat garanti. J’en ai profité pour écouter quelques vinyles… A suive…
Arnaud H.
posté le 19-11-2006 16:06 Bonsoir ! Cela fait longtemps qu’on n’a pas parlé des Pot ! Le
schéma a été très légèrement révisé : Le potentiomètre Pot1 qui
permet d’annuler les ronflettes d’origine interne est désormais
démultiplié, avec des talons en prime. Mais au total ; rien ne
change, on a toujours l’équivalent d’un 200 ohms avec point central à
la masse. Autre avantage apporté par cette modification : une moindre sensibilité aux éventuels défauts de contact sur ce potar. Rappel : son réglage dépend de l’impédance de sortie du préampli connecté, c’est un effet de la CR différentielle. http://sites.estvideo.net/papanaka/OTL_circlotron/circlotron_otl_principe.jpg Arnaud H.
posté le 20-11-2006 09:47 Bonjour à tous ! En
attendant les tests sur diverses chaînes, j’écoute quelques vinyles
toujours dans l’ambiance hyper réverbérée de la cave, et toujours sur
les mini enceintes (HP de 9 cm !). Cela me permet aussi
d’effectuer quelques mesures de stabilité (RAS). Comme il fallait
s’y attendre, la coupure basse à 1Hz n’est pas propice à ce genre de
source et un bon vieux filtre anti-rumble serait le bienvenu. En écoute
‘domestique’ les membranes oscillent doucement sur +-1mm environ. Ma
bonne vieille TD160 fait ce qu’elle peut. Par prudence je ferme le
potar lors des manipulations des disques. De plus, comme la HT du
préampli vinyle n’est pas stabilisée, on retrouve toutes les variations
du secteur traduite en élongation de membrane. Un petit régulateur
serait utile sur mon préamp. Les vinyles sont doux et soyeux, la
présence des instruments bien réelle. Le son n’est pas projeté, on peut
approcher l’oreille des enceintes, un peu à la manière d’un casque,
sans être incommodé par de quelconques duretés. Par contre on fait bien
la distinction entre bons et mauvais pressages, l’OTL ne filtre rien. On écoute l’Histoire du soldat de Stravinsky, les instruments et les solistes sont bien localisés et réalistes dans l’espace. Symphonie n°64 de Haydn par l’Hungarica, la clarté est fabuleuse, les cordes magnifiques dans une réverbération réaliste. Seconde
suite de Daphnis et Chloé de Ravel par Boulez ; ce disque là
révèle une prise son à microphones multiple trop scindée, c’est dommage
car l’exécution est une référence. La Water Music de Haendel par
J.C. Malgloire, est reproduite avec une brillance non outrancière
malgré l’usage de cors naturels hyper cuivrés, on n’a aucun mal à
repérer le clavecin qui doit se sentir bien perdu dans cet entourage. Barbara Polasek nous joue un prélude en ré mineur de Bach à la guitare, on ressent le touché des cordes, émotions garanties. Le
disque Philips avec Alfred Bredel jouant l’Appassionata du Grand Ludwig
est une merveille. En aucun moment le piano n’apparaît percussif, il
est pourtant enregistré d’assez près ; on est cerné par des
résonances boisées et la frappe délicates des feutres. Du Grand Art
artistique et technique. Pour la prochaine écoute on change de braquet, on passera au salon et sur Cabasse. A suivre...
Arnaud H.
posté le 23-11-2006 12:22 Bonjour
; c'est un grand jour ! L’OTL circlotron a été intégré pour tests
dans la voie médium de ma chaîne 3 voies. Connecté sur le filtre
passif, il est chargé de la bande 600 - 6400 Hz et remplace un PP
d’EL84 à faible CR. Et bien, cela nous change des écoutes en
cave-atelier sur mini enceintes déjà décrites dans ce fil. Le gain en
dynamique est époustouflant par rapport aux mini enceintes qui ont
servi aux premiers essais en stéréo et pour comparer avec le PP qu’il
remplace, j’ose affirmer qu’il est plus fouillé dans les fortissimo. On
s’en rend compte en passant des extraits de disques réputés difficiles,
par exemple des tutti d’orchestre qui peuvent avoir tendance à produire
un effet ‘projeté’. Rien de semblable ici. Curieusement je suis
obligé de réduire de 4dB le volume de la bande médium pour trouver
l’équilibre des 3 voies, certainement encore un effet de la dynamique
accrue. Question puissance, je reste constamment sous les 2W efficaces
même à des volumes plus que ‘domestiques’ et en pointes. J’ai écouté
avec surprise quelques plages à problèmes et quelques disques bien
connus et appréciés de mes oreilles (voir le forum ‘Musique’). C’est
fluide, aéré, large et profond, ça respire la santé. Parlons d’une
plage des plus ingrates : la 11 de la musique du film’ Jeanne la
Pucelle’ de J. Rivette (photo jointe) composées et dirigée par Jordi
Savall, enregistrée à l’Arsenal de Metz : Cette plage sonorise
une bataille où les Français produisent des sons harmonieux et les
anglais des dissonances. C’est tambours et trompettes à haute dose et
en nombre croissant avec une monté progressive en puissance. C’est
une bataille redoutable pour toute chaîne (et pour les
oreilles !). Et bien cela passe comme une lettre à la poste, les
trompettes restent naturelles, mélangées aux cuirs des tambours, sans
projection, on s’y croirait, on en redemande, c’est inhabituel ! A suivre…
Arnaud H.
posté le 23-11-2006 12:40 Bonjour Tout
cela prend maintenant une forme très mélomane..Tes commentaires
respirent comme un bon Circlotron...Je vois que tu as gagné quelques
mètres d'altitude pour retrouver un environnement douillet et propice à
une écoute plus analytique. Ce fût une belle aventure pour toi et pour
nous tous. Espérons que les miens me donneront autant de
plaisir. Bonne continuation Arnaud !
posté le 03-12-2006 22:22 Bonsoir Très joli tout cela.... J'ai
la flemme de revenir aux anciens fils...Qu'en est-il de ces fameux
régulateurs HT ? Avez-vous trouvé une équivalence ? Je suis en train de
terminer le CI de l'alim Circlotron et me demandais si je devais
prévoir un régulateur , pour l'instant, il y a 8
zéner histoire de stabiliser un peu la tension VE.
posté le 04-12-2006 19:18 Bonsoir à toi gentil animateur J'attends donc ce fameux LR8 ? J'espère qu'il ne sera pas obsolète deux mois après.. C'est
toujours très difficile de réaliser un CI sans savoir le
composant sera suivi..J'essayerai de prévoir quand même deux Zener
BZT03..au cas où....
posté le 04-12-2006 10:39 Bonjour à tous ! Quelques
jours ont passés, le temps de faire une démo à des amis musiciens pro
qui ont été unanimes à reconnaître la dynamique, la présence et la
spatialisation délivrée par cet OTL circlotron. J’ai également
procédé à une écoute comparative de cet OTL à travers un préamp passif
de 47K alterné avec mon préamp SRPP dit ‘Le Potemkine’ (photo). La
théorie veut que le passif soit mal adapté car le fonctionnement de la
CR différentielle est lié à l’impédance de la source ; or celle-ci
varie en gros de 1K à 20K selon la position du potentiomètre. Ce n’est
pas le cas avec ‘Le Potemkine’ qui présente une impédance constante
d’environ 1K. Quand est-il à l’écoute… ? Et bien, rien !
Aussi bien à fort qu’à faible volume on garde la même limpidité
analytique, il faudrait être de mauvaise foi pour déclarer préférer
l’actif ou le passif. Cela me rassure pour la suite ; cet OTL circlotron n’a pas fini de m’étonner. Petit
bémol : la monté en tension du préamp actif peut se retrouver
amplifiée sur la sortie HP si l’on applique trop vite la HT finale. De
même, comme l’alimentation du préamp n’est pas stabilisée, les
fluctuations du secteur se traduisent par +-40mV au niveau des HP. Cela
est fonction du filtrage adopté sur le préampli actif, sa stabilisation
me semble fort recommandée. Arnaud H.
Vous
noterez qu’aux deux extrémités de la résistance d’anode les tensions
sont en phase. Il s’agit bien d’une réaction, en l’appliquant, le gain
augmente (+6dB dans le montage en question). Je retiens avant tout que le swing ainsi imposé à la droite de charge réduit les distorsions sans avoir à appliquer de CR. Remercions Yves de nous avoir montré cette voie qui pourrait être prometteuse. Dans
un SE on peut ainsi traiter ainsi les harmoniques paires. Pour ce qui
est d’un PP, les harmoniques paires mises en opposition deviennent des
harmoniques impaires. Une question m’est donc venue : peut-on baisser les H3 d’un PP par réaction anodique ? La simulation répond positivement : Les
liens réactifs (croisés) entre étage d’entrée et driver de l’OTL font
passer les H3 de 1% à 0.3% en limite d’écrêtage et de 0.5% à 0.12% à
mi-puissance. Les H2 ne sont pas en reste : de 0.2% à 0.05% en limite d’écrêtage et de 0,18% à 0.05% à mi-puissance. Et…le gain global gagne 1,5dB (le gain de l‘OTL est verrouillé par une CR globale). Mais ce n’est que de la simulation…pour l’instant.
Arnaud H.
posté le 09-12-2006 17:51 Bonsoir ! Le
prototype mono reprend du service pour les essais de couplage partiel
croisé des HT entre l’étage d’entrée et les SRPP driver. Le but est
l’obtention d’une réaction anodique créant un swing de la droite de
charge de l’étage d’entrée, et visant à réduire d’au moins 2/3 la
distorsion impaire en sortie. Je vise moins de 0.3% à l’écrêtage (12W)
et moins de 0.1% à mi-puissance. La simulation montre nettement que
la CR anodique crée une distorsion inverse qu’il convient de doser sans
excès pour tenter d’annuler la distorsion ‘naturelle’ du montage. En
forçant la dose, la phase de la distorsion résiduelle en sortie
s’inverse et les taux repartent dans le mauvais sens. Suite aux
simulations j’en arrive au schéma ci-joint qui donne de très bons
résultat à tout niveau, depuis les faibles puissances en classe A
jusqu'en limite d'écrêtage. Les tensions statiques et dynamiques
mesurées sur le proto sont conformes à l’étude et une première série
d’écoutes attentives ne montre rien de particulier, la clarté est
toujours au rendez-vous. Aucune instabilité n’est constatée.
L’écrêtage des signaux est toujours aussi tranché, à la manière d’un
ampli à totors. Modifications effectuées sur le proto par rapport à la version dite ‘officielle’ : Résistances d’anode commune aux deux premiers étages : 4,1 K Résistances d’anode de l’étage d’entrée : 51K au lieu de 68K. Résistances de cathode des SRPP : 1,8K au lieu de 2K (0.9K au pied commun). Les mesures de distorsions auront lieu la semaine prochaine. A suivre...
Arnaud H.
posté le 11-12-2006 16:09 Bonjour ! Les
mesures de distorsion confirment l’action positive de la réaction
anodique sur le taux d’harmoniques impaires. Petite surprise :
l’harmonique paire H2 qui devance toujours H3 alors qu’en simulation H2
était légèrement en retrait par rapport à H3. En limite d’écrêtage nous voyons apparaître H4 et H5 à des taux de 0.1% qui croissent ensuite de concert avec H3. Globalement
H3 est bien réduit de 2/3 par le couplage croisé des anodes des deux
premiers étages. Je pense qu’il est déraisonnable de chercher à
accroître la réaction anodique. Et…cerise sur le gâteau : la puissance maxi avant écrêtage passe de 12 à …. 13W ! (par la réduction de H3). Je vais encore procéder à des mesures et écoutes comparatives avec et sans réaction anodique. Il faudra aussi que je pense à simuler ce couplage réactif avec des 6336A en sortie. A suivre…
Arnaud H.
posté le 12-12-2006 14:30 Bonjour ! La
réaction anodique proposée ici convient parfaitement au même montage
mais utilisant des 6336A. Je rappelle que pour ces tubes, l’étage final
sera sous 2*125V pour une puissance maximale entre 30 et 40W. Toutefois
cette configuration n’a jamais été testée hors simulation. Ci-joints
les tracés de distorsion avec réaction anodique (en bas) et sans
réaction anodique (en haut). On observe le gain de 1dB sur le signal de
sortie (en rouge) apporté par la réaction anodique. Les échelles
sont de +-25V pour le signal de sortie et de +- 250mV pour la
distorsion. Il faut donc tabler sur 0,3% de H3 à 30W.
Arnaud H.
posté le 16-12-2006 15:59 Bonjour ! Cet OTL circlotron n’a pas fini de me surprendre. Nous
avons déjà vu que le réglage de Pot1 permet d’annuler les ronflettes
résiduelles d’origine interne, telles celles issues de l’alimentation
alternative des filaments. http://sites.estvideo.net/papanaka/OTL_circlotron/circlotron_otl_principe.jpg Mais,
cette insensibilité au bruits induits s’étend également à tous ces
petits parasites que l’on rencontre parfois sur les montages, qui font
par exemple scritch-scratch lorsqu’on bouge un tube sur son
support ; ou bien des bruits de fuites de cathode ou de
résistances défectueuses. Ici rien de tel, le silence est d’or comme dirait le poète ! Cela
ne veut pas dire qu’on peut faire un agencement ‘à la Dubout’ ; si
les bruits réductibles sont pratiquement nuls en sortie, on les
retrouve sur les lignes de CR, où ils seront traités comme des
signaux en opposition ; alors soignons quand même la géographie et
les implantations. Je rappelle également qu’un circuit de masse mal
conçu va créer du bruit assimilé à du signal, donc non réductible,
et qui sera parfaitement amplifié et non atténuable.
Arnaud H.
posté le 16-12-2006 20:41 Cet OTL circlotron n’a pas fini de me surprendre. En
ôtant de leurs supports un SRPP driver sur deux (photo), l’ampli se
transforme en un tout petit Classe-A dont la puissance maxi
(1,5W !) va dépendre du courant de repos choisi (un OTL Classe-A, serait-ce une première ?).
Les distorsions (surtout paires: H2 = 0,35% H3 = 0,1% H4 = 0,07%)
restent en dessous de 1% dans la configuration intégrant la réaction
anodique traitée plus haut dans le fil. Dans la configuration primaire
sans la réaction anodique je constate un taux H2 et H3 double. Ce
petit constat me ferait-il définitivement pencher pour la réaction
anodique. Très certainement, mais je vais laisser passer les Fêtes
avant de m’engager....
Arnaud H.
posté le 16-12-2006 23:01 Il
est évident qu’il n’est pas utile d’ôter un SRPP pour passer en
classe-A, il suffit de baisser le volume sous le seuil fixé par le
courant de repos ; mais là curieusement c’est un classe-A avec
seulement un côté du PP qui travaille et qui sort tout de même un
signal symétrique par rapport au zéro volt !
Arnaud H.
posté le 18-12-2006 11:14 Poursuivant l’étude j’ai fini par opter pour la symétrie totale du schéma. Résultat : les lignes de retour CR sont égalisées à 2000 ohms.
Cette
valeur permet de travailler en CR différentielle pure. En la réduisant
on ajoute de la CR classique (encore moins de distorsions) mais c’est
selon les goûts et vous connaissez mon aversion envers la CR globale. Petit
rappel à propos de la CR différentielle : la grille du tube
d’entrée ne reçoit que le signal d’entrée alors que la cathode ne
reçoit que la différence sortie-entrée avec un signal de sortie en
opposition de phase. Donc en absence de distorsions, le tube d’entrée
ne reçoit que le signal d’entrée. Le temps de propagation doit être
faible, il est ici un peu inférieur à 1µs, de l’ordre du tiers du temps
de monté. On suppose que l’impédance de la source est négligeable par
rapport aux 85K d’entrée.. Ce traitement réduit le taux de
distorsion d’un facteur égal au gain global µ, d’où la nécessité d’un µ
conséquent, et comme corollaire une sensibilité d’entrée assez élevée
(130mV). La version 1 sera recâblée en version 2 l’année
prochaine, elle intègre une réaction anodique entre les deux premiers
étages qui compense la courbure naturelle des triodes et réduit ainsi
les harmoniques impaires. Certains nomment cela une ‘super triode’
(Merci à Yves !)
posté le 18-12-2006 12:35 Voilà de quoi rassurer un peu ceux qui redoutent de voir leurs enceintes partir en fumée en les connectant sur un OTL. Rien de tel à redouter avec cet OTL circlotron qui visiblement sait se tenir. Une
petite mésaventure m’a servit involontairement de test. Après avoir
symétrisée la ligne CR (voir ci-dessus dans ce fil) j’ai tout
rebranché, mini-enceintes comprises en omettant d’enficher la carte qui
génère les +-235V. Les enceintes ont ronflé légèrement, sans plus. Côté
alimentations 4*90V il y a eu une légère odeur de résistances
chaudes, celles de limitation placées en amont des ballast (10
ohms) :
Visiblement
tout cela fut efficace, les fusibles de protections (3A rapide, non
représentés) non même pas sautés. Les VB408 ont également limité le
courant (40mA sur la base du ballast) et sont passés en protection
thermique. Après remise en place de la carte HT, tout est redevenu
normal, brave bête quand même ! Les enceintes n'y ont vu que du
feu, la cinquième de Mahler fut la bienvenue.
Arnaud H.
posté le 19-12-2006 14:15 Boujour ! Nous
avons vu que sur cet OTL, la contre réaction différentielle est
optimale pour une certaine valeur des ponts diviseurs situés sur
chacune des lignes de retour. J’avais déjà signalé que la valeur à
adopter pour ces ponts est fonction de la résistance interne de la
source qui précède l’ampli. J’ai mené une série de tests visant à optimiser ce coefficient diviseur pour différentes résistances internes de source. Finalement,
je suis agréablement surpris : le coeff optimal bouge relativement
peu. Cela me conforte dans mon branchement provisoire : Lecteur CD
+ potentiomètre 47K. Ci-dessous vous trouverez la valeur du diviseur
optimal en fonction de la R interne de la source. Par exemple, pour une
source sur 10Kohm , le coeff idéal est de 19.1 soit un pont de 1810 et
100 ohms. L’analyse spectrale montre toutefois qu’il vaut mieux
disposer d’une source de résistance interne faible (<10K), car la
réjection de la fondamentale est alors maximale sur la cathode du tube
d’entrée (H1<H3). Mais la valeur de ces ponts diviseurs n’est
pas cruciale, auditivement parlant. La branche basse du schéma, qui
assure le déphasage, fonctionne en CR classique dont le dosage dépend
directement du pont diviseur. Une fois de plus tout se tient, le tout
est de modérer le dosage sans chercher à ajouter de la CR classique. Le
schéma est compatible avec une éventuelle attaque symétrique, mais il
faudra me contacter pour revoir la valeur des diviseurs. Avis aux
amateurs… Le schéma de la future version 2 est légèrement revu pour intégrer ces derniers résultats : http://sites.estvideo.net/papanaka/OTL_circlotron/circlotron_otl_principe_v2.jpg
Arnaud H.
posté le 19-12-2006 14:32 Un exemple de CR différentielle lorsqu'on frise l'écrêtage : l'image parle d'elle même : Pointe de crête sur fond de H3 !! La mesure provient de la cathode du tube d'entrée.
Arnaud H.
posté le 10-01-2007 17:54
Les vapeurs des fêtes commencent à se dissiper, alors je reprends
doucement le chemin de l’atelier, toutefois sans forcer comme vous
allez voir ! Les écoutes sur différentes enceintes étant
toujours prévues pour le mois à venir, je ne vais pas me précipiter
dans les modifications prévues (version 2, avec réaction anodique).
Alors j’ai cogité un gadget n’entraînant pas de surmenage
neuronal ! Comme le schéma joint le montre, il s’agit de
greffer un galvanomètre à point milieu (un par voie) qui attestera du
bon fonctionnement de l’OTL circlotron avec un sélecteur de test : 1 : courant de repos ‘push’. 2 : résidu continu en sortie. 3 : courant de repos ‘pull’. Ces tests sont à faire évidemment sans signal à l’entrée. Le galva à 5 euros pièce : http://www.selectronic.fr/article.asp?article_ref_entier=70.8376-9999 Que ça va être beau ! Et avec l’éclairage en option !
Arnaud H.
Je suis toujours ta réalisation avec un grand intérêt. Pour
les galvas, pourquoi ne pas avoir mis des Monacor à bobine mobile, je
ne voudrais pas te froisser, mais ceux que tu as choisi sont vilains.
posté le 11-01-2007 12:05 Bonjour à tous, Pour
répondre à Jean-Michel, il s'agit là d'un montage de démo, qui finira
sa vie sur ma chaîne, planqué sur des étagères à la cave (à la
verticale des enceintes du salon), personne n’ira y voir. Mais je
réfléchis à des blocs mono, on verra alors selon le budget (de retraité
!)... N’en déplaise à certains, tous les composants légers seront sur
un circuit imprimé unique, alimentations stabilisées et tubes compris.
A ce propos il faut que j’expérimente encore les LR8 fournis par René,
associés à des darlingtons de puissance. Il faudra aussi réfléchir aux transfos à mettre sur ces blocs monos, 2 toriques à empiler très certainement.
Arnaud H.
posté le 11-01-2007 17:27 Bonjour Arnaud Tu n'avais quand même pas l'intention de câbler les petits composants en l'air ? Si tu as besoin que je te fasse l'étude d'un CI, n'hésite pas, ce sera un plaisir !
posté le 15-01-2007 18:16
Cher Marc, je retiens ta proposition. Il faudra que je vois encore le
remplacement des régulateurs VB408 par des LR8. Pas avant fin février,
hélas.
Arnaud H.